Il donne la trouille aux gouvernants, fait plonger les bourses mondiales, cloue les avions au sol, ferme les aéroports et les frontières, bloque le commerce mondial, met en faillite des milliers d’entreprises, instaure de nouvelles habitudes sociales tels que le masque et le pass- sanitaire, zappe les cinés et les théâtres, supprime la bise et les câlins, provoque des émeutes dans tous les coins du globe…Je vous le donne pour 1000 mais il est tellement facile à deviner : c’est le Covid 19, le nouveau maître du monde.
Finalement, disent les commentateurs de tout, le monde est un géant aux pieds d’argile. Vu qu’un simple virus le met dans un désordre de souk.
1ère 2e , 3e , 4e , 5e vague…le cordon sanitaire s’allonge et s’affole.
Confinement, reconfinement, jauge , couvre-feu, restrictions, télétravail, l’actualité se fait feuilletonesque et paniquée. Aucune mention inutile n’est à rayer.
Dernier invité, le variant sud-africain affole la planète. Contagieux, mais pas aussi grave, disent les virologues.
On explique ça sur les plateaux télés entre abattement et cafard dans un stress spleené.
Qu’a cela ne tienne, certains pays ferment déjà la boutique aéroportuaire.
Omicron est le nom du nouveau variant sud-africain. Ce n’est plus un delta mais un OVNI qui défie les frontières.
Les mauvaises langues s’activent déjà chez nous. Elles pronostiquent l’arrivée de l’Omicron dans les crampons de la JSK, qui revient des abords de l’Afrique du Sud.
L’institut Pasteur avertit et vitupère. Notre taux de vaccination est l’un des plus bas du monde.
Il était une voie…de garage dans le cortex buté de l’algérien ? Concernant la vaccination , c’est un grand oui. Sans pathos ni exagération.
Car il existe une vérité irréfutable qui concerne l’homo-algérianus, c’est que dans son inclinaison systématique à l’ellipse , ce qu’il retranche est généralement plus fort que ce qu’il développe. Et ce qu’il imagine est plus vrai que ce qu’il sait. A partir de là , tout se pipe d’avance.
Donc virus ou pas virus, variant ou pas variant, les populaces ont l’air de faire comme si de rien n’était. Mais entre la tyrannie du déni et la réalité Covidéenne…se dessine une catastrophe difficilement maîtrisable.
