Les travaux de la réunion spéciale du Forum économique mondial (Forum de Davos) ont débuté, dimanche à Riyadh (Arabie Saoudite), avec la participation de l’Algérie, représentée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, indique un communiqué du ministère.
Les débats prévus dans le cadre de cet événement, qui enregistre une participation de haut niveau de plusieurs pays, organisations internationales et régionales, portent sur trois principales thématiques : la coopération internationale, la croissance et l’énergie.
Faut-il souligner que cette rencontre est, aussi, un forum fortement politique. Cette année, c’est la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien qui domine les discussions.
Plusieurs rencontres, en marge des travaux exclusivement d’ordre économique, sont programmées avec la participation des hauts responsables du monde entier.
Les crimes commis à Ghaza et en Cisjordanie ont sonné le glas d’un système international complément dépassé. La communauté internationale est appelée à changer de nature.
Intervenant lors du premier jour des travaux, le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a insisté sur les priorités urgentes qui se posent actuellement, notamment le cessez-le-feu à Ghaza, l’acheminement des aides humanitaires et le rejet du déplacement forcé des Palestiniens hors de leur terre et de leur pays, selon le communiqué.
Mahmoud Abbas a exprimé, en outre, sa crainte de voir l’entité sioniste envisager d’expulser les Palestiniens de la Cisjordanie occupée vers la Jordanie, une fois son agression génocidaire contre la bande de Ghaza terminée.
“Je crains qu’après en avoir fini avec Ghaza, (l’entité sioniste) ne se dirige vers la Cisjordanie et n’expulse sa population vers la Jordanie”, a-t-il ajouté.
Ce qui se passe à Ghaza dépasse de loin ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale en termes de tueries et de destructions, a affirmé le Président Mahmoud Abbas, mettant en garde la Communauté internationale contre le risque d’assister à la plus grande catastrophe dans l’histoire du peuple palestinien si les forces d’occupation sionistes venaient à attaquer Rafah. L’entité sioniste “a détruit au moins 75 % de la bande de Ghaza et assassiné 34.000 personnes en 200 jours, dont la plupart étaient des femmes et des enfants”
Le président palestinien a conclu son intervention en appelant tous les pays du monde à reconnaître l’Etat palestinien et à lui permettre de devenir membre à part entière de l’ONU.
R.N