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Bourse d’Alger : le système de cotation digitalisé entre en phase d’essais

Ce système sera établi dans un premier temps entre la Bourse et les intermédiaires, puis “les intermédiaires devront, en deuxième phase, mettre en place des solutions numériques au profit du grand public, pour effectuer des opérations d’achat et de vente.

Le Directeur général (DG) de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, a affirmé, mardi à Alger, intervenue lors d’une journée d’étude sur “l’inclusion financière novatrice en Algérie: défis, opportunités et perspectives numériques”, organisée par la société “Dz Hadina Tech”, sous le patronage du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, et ce, à l’occasion de la Journée arabe de l’inclusion financière (25 avril), que le système digitalisé d’informations et de cotation de la Bourse est entré en phase d’essais, pour être au diapason du processus de numérisation lancé dans le pays et attirer davantage d’investisseurs. Il a souligné que la Bourse tend à se mettre au diapason “de l’ère de la numérisation”, à travers “le lancement du système digitalisé d’informations et de cotation qui est en phase d’essais, alors que nous sommes sur le point de le finaliser”.

Dans ce cadre, il a expliqué que ce système sera établi dans un premier temps entre la Bourse et les intermédiaires, puis “les intermédiaires devront, en deuxième phase, mettre en place des solutions numériques au profit du grand public, pour effectuer des opérations d’achat et de vente, d’autant que les transactions financières par téléphone mobile entre les banques et les établissements financiers seront possibles”. Ces prestations électroniques vont contribuer à attirer davantage d’établissements et d’investisseurs à la Bourse d’Alger, a estimé M. Benmouhoub.

D’autre part, les participants à cette journée d’étude ont débattu de plusieurs sujets relatifs à l’écosystème actuel des fournisseurs des services de paiement en Algérie, l’impact de la transition numérique sur l’inclusion financière, l’innovation ouverte dans le secteur des finances, ainsi que le statut de l’auto-entrepreneur en tant que levier de l’inclusion financière en Algérie. Le Directeur général adjoint (DGA) de la banque Al-Baraka d’Algérie, Abdelhakim Benchaouia a souligné l’importance pour les prestataires de services de paiement de tirer profit des expériences internationales en la matière afin de gagner du temps et d’offrir des services de qualité. De son côté, le chargé d’études et de synthèse au ministère de l’Economie de la Connaissance, Tarek Bahmed a mis en exergue l’importance de s’orienter vers le système bancaire ouvert (Open Banking), qui “a eu un franc succès en Arabie saoudite et au Bahreïn”, a-t-il dit, précisant que cette finance constitue un nouveau moyen permettant aux clients de partager leurs données financières en toute sécurité avec plusieurs institutions financières, ce qui leur donne accès à une gamme plus large de produits et services financiers de différentes entités.

Par ailleurs, le représentant de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique “SATIM”, Nabil Dehri a indiqué que la société utilise les dernières technologies en matière de logiciels et d’équipements pour améliorer la qualité des services offerts par les banques et les institutions financières, l’objectif étant, a-t-il dit, d’encourager les citoyens à utiliser les cartes bancaires et le paiement électronique. Dans ce cadre, il a fait savoir qu’à la fin de l’année en cours, la société aura achevé la mise à jour et l’actualisation de ses équipements et logiciels, ce qui “aura un impact positif sur les opérations de retrait et de paiement effectuées aux guichets et distributeurs automatiques, aux TPE et aux opérations interbancaires, qui deviendront plus rapides”. Il a, en outre, assuré que les citoyens constateront, à partir de 2025, “un saut qualitatif” en termes de vitesse de retrait, avant de souligner que cette mise à jour intervient pour répondre à l’augmentation croissante du nombre d’opérations bancaires électroniques. Et M.Dehri de  rappeler que le nombre de TPE avoisine les 55.000, avec 345 commerçants électroniques inscrits.

Pour sa part, le directeur des start-up et des structures d’appui au niveau du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah a affirmé que la création, par le ministère, de l’Agence nationale de l’auto-entrepreneur s’inscrivait dans le cadre de l’inclusion financière, appelant les opérateurs économiques à contribuer au financement des start-up.

Synthèse : S.A.K

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