Soufiane Djillali , chef du parti Jil El Jadid s’est fendu la semaine dernière d’une sortie éditoriale ayant trait à la déconvenue, voire la déroute de son parti lors des législatives du 12 juin 2021.
L’Aventino…était le titre de sa dissertation dans un journal de la presse quotidienne francophone.
L’Aventino…ou l’Aventin en langue française, est une des 7 collines qui entourent la ville de Rome et dont la plus célèbre est le Capitole.
Question : le chef du parti Jil El Jadid en faisant allusion à l’Aventino et par extension à la Rome antique , voyagerait-il à rebours de l’histoire où se prendrait-il pour un patricien romain échoué à Icosium ?
Le voyage dans l’Aventin laisse perplexe mais pas que. Soufiane Djillali se tromperait-il de peuple qu’il ne se serait pas pris autrement.
Aigreur et dépit après la Bérézina qui a touché son parti ? On est pas loin des parages du désenchantement.
Cela pourrait s’intituler : Soufiane Djillali ou 50 nuances d’aigri ! Tant sa référence romaine est totalement inappropriée voire pédante et inutile.
Il aurait mis plus de sens à sa colline romaine en y ajoutant le Capitole…car disent les romains : « il n’y’a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne ». L’expression passée la postérité aurait mieux résumé la sortie de route de son parti. Elle signifie le vent peut tourner rapidement, passer de la meilleure situation à la pire.
12 juin 2021…Soufiane Djillali et son parti censés incarner voire être la voix du Hirak dans la future assemblée ne décrochent qu’un seul siège dans l’hémicycle Zirout…Le réveil est un condensé de gueule de bois.
Aussi le chef de Jil El Jadid , qui pensait avoir plein de ronds de serviettes dans les banquets du parlement, se fend d’un traité philosophique et nous embarque sur l’Aventino…Le voyage, tout en désillusion, malgré 50 nuances d’une aigreur sans remède, est désespérant.
