L’Algérie est dans le dernier carré de la Coupe d’Afrique des nations 2019. Après avoir survolé les phases de poules et s’être offert la Côte d’Ivoire, les Fennecs filent- sauf cata majeure- droits vers la finale. L’occasion faisant le larron, le gouvernement saute sur l’occase pour accentuer l’effet opium des peuple que seul le foot permet. Et hop, c’est presque le but en or version politique. Le Touring club et ses succursales font le premier petit pont aérien en proposant la virée égyptienne à 35 000 dinars le package ( transport aller-retour, restauration et billet d’entrée du stade). Ça c’était pour les matchs de poule et les quarts de finale. Une fois les Ivoiriens terrassés, Edaoula, sans VAR et sans fard, met le braquet supérieur et s’envoie en l’air… 10 avions, a dit Bedoui, 6 avions militaires, a dit un communiqué de l’armée algérienne ! On ne pouvait rester insensible aux larmes de Bounedjah, voyons !
Le pont aérien viendra doper les petits ponts de Mahrez. Ce sera ouragan sur Le Caire version foot. Un Oum Dorman bis dans la proverbiale générosité d’un système qui aime son peuple à travers son opium…le foot.
La moutarde politique a commencé à monter une fois que les cairotes furent cuites pour l’Égypte. Et le boulevard s’ouvrit…L’Algérie passe le canal de Suez sur le dos de la Côte d’Ivoire et le ciel s’ouvrit au peuple via le foot par lequel le système tenta toujours d’y accrocher ses desseins.
L’Égypte sans visa…les amitiés recuites effacent, d’une aile d’avion, la zizanie post-caillassage du bus de l’EN en 2009 et l’affront fait à Oum edounia dans un stade perdu dans la banlieue soudanaise un soir de qualif pour le mondial 2010.
L’Algérie joue son match-couperet ce soir( hier NDLR) contre le Nigeria…Nerebhouhoum Gaa, disent les supporters des Fennecs. Que Dieu vous entende, doit se dire Bedoui. Le vœu, à quelques lettres près de Yetnahaou Gaa, est d’un humour que nul pouvoir ne comprendrait.
Le foot à la rescousse de la faillite…L’opium longtemps séquencé n’a pas fini de faire trembler les derniers dirigeants d’Icosium.
Allez bon vent les Verts, la deuxième étoile se mire déjà dans les eaux troubles du Nil.
