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Le Covid 19 : agent double 

En vrac par Madjid Khelassi

Le Covid -19 alias  Coronavirus , agent  double de note inquiétude, poursuit son périple létal en se fichant de l’ordre mondial et du désordre qu’il déclenche. Grosse débandade universelle … que schématisent  des prévisions  quotidiennes  et des courbes… que dessinent les experts… qui ramènent toujours les tragédies aux chiffres.

 Certains  scientifiques affirment déjà que le Covid-19  sera saisonnier .

Haro sur les civilisés et leurs hôpitaux !

La France , grande nation médicale s’il en est, ne dispose que de 6 lits d’hôpital ( tous services confondus)  pour 1000 habitants , les États-Unis (où une nuit dans un hosto coûte 3800 dollars ) sont à 7 lits pour 1000 habitants .

La cause ? L’hôpital poussé dans la turbine du marché . Et qui aujourd’hui, contraint ces états riches et civilisés à trier , à prioriser ceux qui doivent être soignés et ceux qui doivent être laissés en rade. En un deux  mots, qui laisser mourir et qui soigner !

 Quid de l’hôpital  algérien et de sa réalité actuelle ? Jolie bouteille à l’encre dont personne ne peut lire la couleur. Combien-a-t-on de lits pour 1000 habitants ? Combien de  médecins généralistes , de chirurgiens , d’anesthésistes   , d’infirmiers , ?

Le Coronavirus , dans son désordre passager ou durable,  est la mouche qui doit réveiller un coche, qui depuis 1962, ne s’est pas soucié de l’hôpital et encore moins de la santé publique.

Rude tâche quand on voit la distorsion chronique de tous les secteurs de la vie algérienne…Quelle soit sanitaire, économique, sociale , éducative , sportive…

Sportive tiens ! Quelle tragédie quand un footeux aux allures de pantin touche 300 millions de centimes par mois !

Tebboune a décidé l’octroi d’une prime au profit des personnels relevant du secteur de la santé . 20 000 dinars pour les paramédicaux et 40 000 dinars pour les médecins.  Ah l’hôpital ! Ce jardin des supplices qui démoralise médecins et malades. Nulle obole ne pourra panser les malheurs du soignant et du soigné. Et si on ne parlait pas argent pour ne s’en tenir qu’aux maux ?

 Sous les blouses , la mal-vie, le quotidien routinier , cafardeux , qui fait dire au toubib que c’est quelqu’un qui s’est trompé de métier. Ou qui le turlupine jusqu’à envisager de changer de métier , de bled . D’un désespoir sans fin à son abnégation quand l’hosto déverse le matin ,  ses premiers malades dans tous les services du CHU…Le toubib faut contre mauvaise fortune bon cœur. C’est toujours le serment d’Hippocrate dans le serrement d’un cœur…entièrement dédié à son malade.

Un jour, qu’on espère demain , nous aimerions que l’hôpital , le médecin , l’infirmier aujourd’hui en première ligne, soient mieux considérés.

 Et qu’une revalorisation sociale de tous les métiers puisse enfin faire primer l’essentiel sur l’accessoire .

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