Les athlètes paralympiques médaillés à Tokyo, où ils ( et elles) ont hissé haut les couleurs algériennes, ont été accueilli à leur retour au pays d’une manière aux antipodes du mérite et du respect.
Pas moins de 12 médailles ont été récoltées par ces athlètes, qui ont fait de leur handicap respectif, une force, qui mérite que l’on s’y attarde. Malheureusement le scandale de leur est à inscrire dans les pages peu glorieuses de l’indifférence.
Les images sont choquantes…on y voit Cherine Abdellaoui , médaillée d’or paralympique à Tokyo, s’encombrer de toutes les peines du monde pour accéder à un bus de transport urbain crado et inadapté.
Après s’être débarrassée de son fauteuil roulant, elle essaie tant mal que bien à faire partie du bus. Et n’y’arrive. que grâce à un effort presque olympique, dans une débâcle des sentiments qui pullulent d’indignité.
Contraste douloureux entre la ténuité fugace de l’irresponsabilité des responsables et l’honneur d’une médaille durement acquise : Le bus des réservé aux champions raconte la faillite de la dignité.
Dans tous les pays du monde, le ministre des sports est essentiellement un ex sportif, voire un ex champion, qui connaît la cendrée, les pointes, les starting-blocks, le tatami, l’Ipon, le ring, l’uppercut , les crampons à vis, le revers slicé, le smash et tutti quanti. .
Chez nous après les fenêtres Bernaoui et Morcelli et qui se sont vite refermées, on eu droit à un ministre qui nous intimait de quitter l’Algérie si on n’était pas contents.
Après le départ dudit ministre , le poste se voit attribué à un ex cadre du Hadj et de la Omra. Et qui au retour des paralympiques brilla par son absence.
Il était où le ministre des sports , à l’arrivée de Cherine Abdellaoui et ses collègues médaillés ?
En train d’autopsier la pelouse de Tchaker en se remémorant le 8 à 0 des fennecs ?
Entre un secteur, qui a souvent connu des commis antithétiques à leur mission, et une médaillée d’or paralympique s’époumonant à monter dans un bus inadapté, le sport -chez nous – est un sabotage entretenu.
