A quoi joue Moncef Merzouki , l’ancien président tunisien, quand il ne cesse de s’en prendre, à répétition, à l’Algérie et d’une façon aussi innocemment ponctuelle ?
Cette fois-ci , c’est au cours d’une visioconférence au sujet des libertés et de la démocratie en Algérie , organisée par une ONG algérienne , qu’il choisit d’appeler les sahraouis de Tindouf d’aller vivre au Maroc , au lieu de continuer à croire à une chimère , qui est le rêve utopique d’un État sahraoui, que leur vend le régime algérien.
Il leur propose une « meilleure alternative », en ce sens qu’ils peuvent vivre dans les 3 États au lieu d’un seul. « Vous pouvez vous installer en Tunisie , travailler en Libye , étudier en Algérie et participer aux élections au Maroc. Et revenant à ses récentes déclarations , Moncef Merzouki , a rappelé comment l’Algerie a avorté le rêve d’un grand Maghreb dont l’édification aurait été bénéfique à ses 100 millions d’habitants. « Malheureusement, les dirigeants algériens nous ont fait perdre du temps et ont causé plusieurs tragédies que nous aurions pu éviter », conclut-il !
Moncef Merzouki, anomalie tunisienne post-Benali , qui joue ici les redresseurs de torts , est en pèlerinage permanent au Maroc depuis qu’il a quitté le palais de Carthage .
Guichetier et marchand au service du royaume de sa jeunesse, il distille en vain sa haine morne sur un pays qui l’ignore.
Le Maghreb , sa marotte préférée à repétri sa dignité en vassalité. Et son honneur en servilité. Algérie par-ci , Algérie par là , Merzouki , écolier à Rabat , puis émigré en banlieue parisienne , puis président en Tunisie. Et puis halte ! L’arrêt est brusque , Merzouki s’ennuie et exhume une Atlantide de rancœurs contre l’Algerie ! Et revisite le Maghreb des « innocences perdues ».
Et hop ! Israël arrive au Maghreb , et Merzouki est tout désigné pour nous dessiner un Maghreb, sans sahraouis, mais avec Israël , dans une apologie de la première innocence !