Covid ou pas Covid, le ballet des déférés continue de plus belle. Sorte de Bolchoï des méfaits, il nous présente chaque semaine les vedettes du pillage programmé…comme une chorégraphie de haute facture.
Cette semaine, nous eûmes droit à Ould Abbes, Barkat et Zoukh suivis de la mise sous mandat dépôt de l’ex-ministre de la Poste et des Télécommunications, Houda Imène Feraoun et de l’ex-ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt.
Ah les ministres de l’équipée Boutef ! Que du beau linge entonnant la même chanson : piller jusqu’à plus soif ! Nommés via le népotisme et la cooptation, ces commis de l’Etat, que le koursi et le sentiment d’être intouchables émasculèrent à la vitesse de l’éclair, ne furent finalement que des bandes à l’allure solennelle mais au gène canaille. Bienvenue dans la nef de Boutef…régime de camarillas, république des pillards et système de phratries sans vergogne s’adonnant au lucre dans une quiétude divine.
Ce joli monde camé aux prébendes s’est cru intouchable pendant 20 ans. Il pilla, vola, transféra, volatilisa tout ce qui sentait la tune.
Même l’élément féminin, qui trusta quelques portefeuilles ministériels, se prit au jeu. Le corridor de la tentation s’ouvrait béant. Alors pourquoi pas les nanas, du moment que c’est un mode de gouvernance. Cela pourrait presque s’appeler la solidarité gouvernementale…du pillage !
Houda Imene Feraoun et Djamila Tamazirt sous mandat de dépôt !!! La touche féminine du système vient se sédimenter sur le pack masculin déjà embastillé dans une lamentable inharmonie des enfants d’Algérie. Algérie tourmentée…Qu’as-tu fait de tes enfants ?
” Algérie tourmentée…Qu’as-tu fait de tes enfants ?” Non , l’inverse n’est que plus valable “enfants tourmentés. ..qu’avez vous fait de notre Algerie” . Une Algérie chérie puis jetée en pâture par des rapaces dépeçant leur proie qui fut arrachée des mains de colonisateurs pour retomber entre les mains de nouveaux colonisateurs issus des entrailles de cette Algérie qui pleure , qui souffre depuis cet été de 1962.