Accueil / Conjoncture / Interpellations dans plusieurs régions

Interpellations dans plusieurs régions

Marches contre la présidentielle

Plusieurs militants ont été arrêtés hier à Skikda, Tiaret et Batna durant des rassemblements hostiles aux élections, ont annoncé plusieurs sources, dont le Comité national pour la libération des détenus.

D’autres villes ont enregistré des marches hostiles au scrutin du 12 décembre.

Dans la ville de Batna, au moins une dizaine de personnes ont été interpellées pour avoir manifesté leur opposition à la tenue d’un meeting de Abdelmadjib Tebboune, un des candidats aux élections présidentielles.

Des vidéos diffusées en direct sur les réseaux sociaux montrent plusieurs manifestants prendre la parole de l’intérieur des fourgons cellulaires des forces de l’ordre.

Le même candidat a repris sa route en direction de la wilaya de Khenchela, où un rassemblement hostile à son meeting et ces élections a eu lieu. Des interpellations ont également été signalées.

A Skikda, une marche de “soutien aux élections” a été “perturbée” par des manifestants hostiles à ce scrutin. La marche était escortée par les forces de l’ordre, dont des éléments anti-émeutes. Selon le CNLD, au moins 5 personnes ont été interpellées.

Une vidéo, diffusée en direct, montrait le départ, dans des bus, des manifestants tandis que d’autres images montrent le début d’une manifestation contre les élections.

Des dizaines d’autres manifestants ont été arrêtés dans la ville à Tiaret, où devait avoir lieu une marche “pro-élection”. Des opposants ont été réprimés par les forces de l’ordre, fait savoir le CNLD.

Plusieurs autres villes ont été le théâtre de marches, une “escalade” dans le mouvement populaire, qui a clôturé hier son 9e mois. Déclenché le 22 février contre un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, le Hirak réitère depuis avril son exigence première, à savoir le départ des symboles du pouvoir.

Les manifestants rejettent ainsi les élections que ces symboles tiennent justement à organiser, en les qualifiant de “solution à la crise”.

A Kherrata, dans la wilaya de Béjaia, ils étaient des centaines à se rassembler pour dire “non” à ce vote, dont les 5 candidats sont des ex-ministres sous Abdelaziz Bouteflika, considérés ainsi comme affiliés au pouvoir.

A Sidi Bel Abbès, Bouira et Tlemcen, des rassemblements et des marches contre le pouvoir et ses élections ont également eu lieu.

R.N

A propos LA NATION

Voir Aussi

Paysage politique : le FFS appelle à des élections générales anticipées

Le premier secrétaire du Front des Forces Socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a appelé, lors d’une conférence …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *