Accueil / National / Enseignement universitaire : vers l’abandon du système LMD

Enseignement universitaire : vers l’abandon du système LMD

Le président de la république a demandé, mardi lors de la réunion du conseil des ministres, de préparer une «étude globale et intégrée sur la faisabilité d’un retour flexible au système «licence classique», en remplacement du système LMD.

Tebboune a chargé les ministres de l’Enseignement supérieur et des startups de préparer une liste des meilleures institutions dont les représentants seront envoyés en Chine, en Corée du Sud et aux États-Unis d’Amérique pour «connaître les expériences de ces pays dans divers domaines.»

Le LMD est un système mis en place en Algérie en application du décret exécutif n°04-371 du 21 novembre 2004. Selon ses promoteurs «Il vise, selon un schéma innovant, l’intégration de l’Université dans le développement économique et l’harmonisation du système d’enseignement supérieur avec le reste du monde.» L’architecture de la formation en système LMD est fondée sur 3 grades : LICENCE – MASTER – DOCTORAT.

Ce système est copié sur des systèmes d’enseignement dans des pays très avancés tels que les Etats-Unis d’Amérique et certains pays d’Europe.

Un ancien ministre de l’enseignement supérieur a déclaré que «système LMD a provoqué un chaos dans l’université algérienne». «Le système LMD a été conçu pour plus de rigueur et de lisibilité dans nos universités, mais c’est le contraire qui s’est produit. Il a provoqué un chaos. Il existe plusieurs diplômes dans la même filière. On avait 3000 licences et nous en sommes à présent à 6 000. Notre système universitaire n’est plus lisible et il génère des problèmes d”’employabilité” énormes».

Rentrée scolaire : mobiliser toutes les capacités

Sur un autre registre, le président Tebboune a chargé les ministres de l’Intérieur et de l’Éducation de « prendre toutes les mesures pour réussir la rentrée scolaire » 2023-2024 et de « mobiliser toutes les capacités dans le cadre d’une coordination étroite et précise entre les deux secteurs pour lever les obstacles et résoudre les problèmes en fonction de l’évolution des besoins de l’école algérienne. »

Il a demandé d’ «exempter les communes pauvres» des charges liées au fonctionnement des écoles primaires et que l’État assume « pleinement cette responsabilité », afin de « préserver la démocratisation » de l’éducation en Algérie.

Abdelmadjid Tebboune a insisté sur la nécessité d’accorder une grande importance aux cantines scolaires des zones reculées, en raison de leur rôle essentiel dans l’instauration d’un climat propice à un apprentissage optimal.

Le chef de l’État a décidé de confier aux walis de superviser entièrement et directement la rentrée scolaire dans leurs wilayas à partir de la prochaine année scolaire, et d’accélérer la création d’un office national de la restauration scolaire.

Le Président de la République a réaffirmé le soutien permanent de l’État aux familles à faible revenu et a ordonné la création d’un fonds de solidarité qui s’occupera exclusivement de la solidarité scolaire, en particulier l’allocation scolaire. Il a demandé au gouvernement de verser l’allocation scolaire au «moins un mois» avant la date de la rentrée à partir de l’année prochaine.

Synthèse : Sid Ali

A propos LA NATION

Voir Aussi

Présidence de la république : mouvement partiel dans le corps des walis

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a opéré, mercredi, un mouvement partiel dans …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *