Alors qu’un débat s’installe autour de la situation sanitaire dans les établissements scolaires et les dangers que représente la 4e vague du covid 19, voilà que les syndicats annoncent, de nouveau, un énième mouvement de contestation.
Dans un communiqué rendu public hier, le conseil national autonome du personnel enseignant de secteur ternaire de l’éducation (Cnapest), a décidé la reprise de la grève cyclique de deux jours à partir du mardi 25 janvier et du mercredi 26 janvier.
Le Cnapest a affirmé son adhésion absolue aux revendications soulevées dans les déclarations précédentes du Conseil national, appelant à nouveau les enseignants à réussir la grève et à boycotter le versement de points indiciaires des établissements d’enseignement, et à saisir des positions financières suffisantes pour la promotion dans les grades nouvellement créés avec l’imposition d’adopter le ratio pédagogique pour déterminer les positions financières pour la promotion annuellement conformément au procès-verbal de la convention officielle entre le Syndicat Cnapest et le ministère de l’Éducation nationale.
Le Cnapest a déploré ce qu’il a qualifié d’incohérence, d’hésitation, d’ambiguïté et d’opacité entourant la décision de modifier et de rehausser la valeur du point indiciaire avec le retard et le report de l’adjudication, tout en améliorant le pouvoir d’achat et en augmentant les salaires du professeur qui lui permet d’accomplir ses nobles tâches, ainsi que l’ouverture du système compensatoire afin d’élargir le cercle des subventions et des primes.
Pour rappel, le Cnapest a décidé en novembre 2021 d’observer une grève cyclique de deux jours par semaine. Le premier débrayage a eu lieu le 2 novembre dernier. Entre temps, le conseil a appelé les enseignants à boycotter le versement de points indiciaires.
Conséquence, les parents d’élèves non pas reçu les bulletins scolaires là où la présence du CNAPEST est majoritaire.
Aziz.T