L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a acheté entre 450.000 et 500.000 tonnes de blé dur, dans le cadre d’un appel d’offres clôturé mardi 5 décembre, et l’expédition de ces quantités de blé se fera en quatre périodes en 2024.
Etant l’un des plus gros importateurs de blé dans le monde, l’Algérie compte bien remplir ses silos en blé en 2024. Pour cause, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a acheté entre 450.000 et 500.000 tonnes de blé dur, dans le cadre d’un appel d’offres clôturé mardi 5 décembre, a rapporté ce mercredi l’agence Reuters. Citant des négociants européens, l’agence britannique a précisé que ces grands quantités de blé importées proviendraient de trois origines différentes : l’Australie, le Canada et le Mexique. Concernant les prix d’achat expéditions plus importantes de Panamax, qui devraient provenir du Canada et d’Australie, ils sont d’environ 455 dollars la tonnes, c&f (coût et frêt). Cela concerne les. Pour ce qui est des expéditions plus petites de Handymax qui proviendront principalement du Canada, le prix est à environ 470 dollars la tonne c&f. Pour ce qui est des volumes de blé acheté du Canada, ils sont de 300 000 tonnes et concernent le blé dur ambré de l’Ouest canadien (CWAD). Toujours sur le continent américain, outre, environ 50.000 à 100.000 tonnes de blé dur mexicain ont été achetées par l’Algérie mais à des prix nettement inférieurs, soit 435 dollars la tonne c&f.
Pour l’expédition, elle se fera en quatre périodes en 2024 : entre le 1er et le 15 janvier, le 16 et le 31 janvier, le 1er et le 15 février et le 16 et le 29 février.
Début décembre, Eduard Zernin, président de l’Union russe des exportateurs de céréales, a annoncé que la Russie pourrait expédier 2,5 millions de tonnes de blé vers l’Algérie d’ici la fin de la campagne 2023/2024 en juin prochain. «L’Algérie est l’un des plus grands importateurs de céréales au monde et un marché important pour le blé russe, avec des volumes d’offre croissants de saison en saison », a-t-il indiqué à l’agence Interfax, en marge d’une mission commerciale des exportateurs agricoles russes en Algérie. «Depuis le début de la saison en cours [à partir du 1er juillet 2023], nous avons déjà fourni plus de 1,3 million de tonnes, alors qu’un an plus tôt (2022/2023, ndlr), ce n’était que 340 000 tonnes», a-t-il encore précisé.
Début novembre dernier, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), a acheté entre 550.000 et 580.000 tonnes de blé meunier dans le cadre d’un appel d’offres international, a rapporté l’agence Reuters, citant des traders européens. Le blé a été acheté à 266 dollars la tonne, coût et fret inclus, selon les mêmes traders, qui ont précisé que le blé acheté par l’Algérie devrait provenir de la Mer Noire (blé russe, ndlr) et de la France.
Mi-novembre dernier, le désormais ex-ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafidh Henni avait annoncé, lors d’une réunion des cadres du secteur, les stocks stratégiques de céréales et de lait en poudre ont considérablement augmenté, triplant au cours des deux dernières années, ce qui a entraîné une abondance de ces produits sur le marché national.
L’Algérie est le second plus important marché pour le blé en Afrique derrière l’Égypte. Durant la campagne céréalières 2021/2022 (de juin à fin mai), elle a importé 10,6 millions de tonnes de céréales, contre 13,1 millions de tonnes durant la campagne 2020/2021.
Ali Chikhi