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Transition énergétique : Sontrach s’engage à lutter contre la pollution atmosphérique

La plus grande compagnie pétrolière africaine se mobilise contre le réchauffement climatique. Elle s’engage à réduire ses émissions en gaz à effet de serre et à participer pleinement à la préservation de l’environnement.

Pour réduire son empreinte carbone et contribuer ainsi à lutter contre le réchauffement climatique, Sonatrach est déterminée à réduire ses émissions des gaz à effet de serre (GES). Selon déclaré Toufik Hakkar, son PDG, le géant pétrolier africain entend mener plusieurs actions pour améliorer son efficacité énergétique et l’élimination du torchage qui résulte des ses activités. Le programme comprend également «la mise à l’évent des gaz, la réduction des fuites et le lancement de projets forestiers pour l’absorption des GES».

A l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement, Hakkar a promis que sa société «ne ménagera aucun effort pour s’attaquer aux autres problèmes environnementaux pour protéger la biodiversité du patrimoine naturel national, préserver la qualité et la disponibilité des ressources hydriques du pays, garantir la qualité de l’air et utiliser efficacement les ressources naturelles».

Pour cela, Sonatrach a décidé de suivre une approche basée sur la valorisation des ressources naturelles et la stimulation de l’économie circulaire. Elle participera, ajoute son premier responsable, à encourager l’innovation dans ce domaine et à apporter son soutien aux «contributions positives» initiées aux niveaux national et international.

Le Groupe a par ailleurs pris l’engagement d’œuvrer en faveur du développement durable et responsable par, notamment, la préservation et de la protection de l’ensemble des écosystèmes du pays. Cette promesse «sincère et multiforme est ainsi confortée dans la déclaration générale de la politique HSE du groupe, signée le 16 mars 2021». Celle-ci « proclame que Sonatrach, en sa qualité d’acteur énergétique majeur, ambitionne de se hisser aux standards internationaux et vise l’excellence en matière de préservation et de restauration des milieux et écosystèmes naturels», a soutenu M. Hakkar.

L’empreinte carbone mesure les rejets dans l’atmosphère de gaz à effet de serre que génère une activité humaine. Cette pollution est, selon de nombreux experts, la première cause du réchauffement climatique mais également de la détérioration de la couche d’ozone qui enveloppe la Terre.  Elle résulte principalement de la production de l’énergie (industrie, chauffage, éclairage, transports, etc.) et s’exprime en général en grammes d’équivalent CO2 par kilowattheure ou en grammes d’équivalent carbone par kWh.

Les émissions de l’Algérie ont connu une forte augmentation depuis 1962 passant de 6 160,56 kilotonnes à plus de 17 000 KT actuellement. Le pays occupe ainsi la deuxième place en Afrique du Nord après l’Egypte mais largement avant, respectivement, le Maroc, la Tunisie et la Libye. Toutefois, cette performance est négligeable comparée à celle de la Chine qui produit près de 10 millions de tonnes de CO2 par an dues à l’exportation de biens de consommation et à la forte utilisation du charbon. Les États-Unis arrivent en deuxième position des pollueurs avec 5 millions de tonnes de COsuivis de l’Inde qui émet 2,4 millions de tonnes de CO2.

De toute façon, l’Algérie s’achemine vers une transition énergétique qui consiste, en plus de la généralisation des carburants les moins polluants (GPLc et GNc entre autres) et l’usage grandissant du solaire, de l’éolien et des autre sources d’énergie inépuisables qu’offre la nature. Elle espère ainsi économiser, à l’horizon 2030, environ 63 millions de TEP.

Selon le ministère de l’Energie et des mines, il est prévu «de convertir 500 000 véhicules particuliers au GPL carburant d’ici 2021, et atteindre 1,3 million de véhicules à l’horizon 2030». «En outre, 11 000 bus devraient être convertis au gaz naturel carburant (GNC) sur la période (2016-2030)».

Mohamed Badaoui

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