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Primauté du Mektoub sur la médecine 

En vrac par Madjid Khelassi

Le coronavirus est, sans conteste, la vedette de ce début d’année. Invité surprise, non désiré dans toutes les contrées de la planète, il bouleverse tout sur son passage…les systèmes sanitaires, économiques, sociaux, sportifs, culturels, politiques et tutti quanti.

Oiseau ailé d’une épidémie puis d’une pandémie, il fait vaciller les Etats, fait plonger les bourses, fait affoler les marchés pétroliers, remet en cause un certain type de fonctionnements économique, sanitaire et social de la majeure partie des pays du monde.

Covid-19 … son nom  se plante comme une écharde dans le profond des villes et des pays. Il  voyage au centre, au nord, au sud des contrées même les plus éloignées.

Road-movie tout de suite létal, dans la Chine redevenue Cité interdite, il fit intrusion en lettres persanes chez les ayatollahs, chemina dans les gondoles à Venise, fit de l’Italie un pays fermé pour ceux qui ne connurent que Rome ville ouverte et déboula dans l’Hexagone gaulois. Il dévala brusquement  les Pyrénées en  embrassant l’Espagne du pays basque à l’Andalousie.

Transatlantique, il accosta chez les yankees, s’ étira jusqu’au Canada, entra en Russie par l’Alaska puis fit le grand écart et débarqua en Afrique du Nord. Algérie, Maroc, Tunisie, ces pays de la primauté du Mektoub sur la médecine, se firent prendre en catimini.

Un cas par-ci, un cas par là, dans ces contrées où le cours des habitudes est souvent aléatoire. Blida, Guelma…et autre : 3 cas , 5 cas, 48 cas, 4 morts…Le virus reflète dans la réalité ce qu’on ne voulait  pas refléter dans nos propres miroirs.

Lignes aériennes et maritimes fermées, gel hydro-alcoolique révélé, consignes de sécurité et de prévention assénées…L’Algérie se réveille en découvrant la faillite de son pétrole et l’irruption du Coronavirus dans son quotidien, après plus d’un trimestre sans pluie.

Crèches, écoles, collèges et universités fermées…pendant que les bus, les trains, les métros, les trams… amuseurs d’un tissu social formolé, sillonnent l’inénarrable  pays de « Katba min aand Allah » !

Question lancinante : Avec cet état d’esprit et le peu de préparation ou d’expertise de nos structures de santé, pouvons-nous relever le défi et faire face à la plus grande crise sanitaire du siècle ? Notre je m’en foutisme et nos insouciances élevées au rang des beaux-arts donnent à penser au pire…Que Dieu nous en préserve, disent déjà ceux qui croient au destin scellé d’avance.

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