La permission accordée à l’ancienne puissance coloniale par la jeune république algérienne a été négociée dans les accords d’Evian, signés en 1962, qui ont conduit à l’indépendance du pays. Même si le document n’autorise pas explicitement l’armée française de mener de telles expériences, ils l’autorisent, cela dit, d’utiliser « les sites comprenant les installations d’ln-Ekker, Reggane et de l’ensemble de Colomb-Béchar-Hammaguir », pour une durée de cinq ans.
Même sous le règne de feu Houari Boumédiène, Paris avait secrètement obtenu le droit de conserver l’usage jusqu’en 1978 de la base B2-Namous pour y tester des armes chimiques, selon Vincent Jauvert, un journaliste français qui avait publié une enquête sur le sujet en 1997.Le général à la retraite, Rachid Benyelles, avait, pour sa part, affirmé que, en réalité, la présence française à B2-Namous s’est maintenue jusqu’en 1986.
M.B
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