ORAN – Une nouvelle technique d’épuration extra-rénale vient d’être utilisée par le service de néphrologie de l’Etablissement hospitalo-universitaire “1er novembre 1954” d’Oran pour des malades atteints de pathologies rénales sévères, a-t-on appris, mercredi, du service de communication de cette structure sanitaire.
Cette nouvelle technique d’épuration extra-rénale permet au corps de se débarrasser de ses déchets accumulés dans l’organisme lorsque le rein n’a plus la capacité de le faire, a-t-on expliqué.
Ce procédé est en plein essor dans le monde. L’EHU a commencé l’application de cette technique par l’acquisition d’un appareil moderne appelé “Multifiltrate” qui assure à la fois l’hémodiafiltration, l’hémofiltration et la plasmaphérèse.
L’hémodiafiltration est une épuration faite par la machine qui combine l’hémodialyse et l’hémofiltration utilisant des filtres de haute perméabilité à l’eau et aux solutés de hauts poids moléculaires, c’est-à-dire grosses molécules qui s’accumulent dans le corps humain, avec réinjection de liquide spécifique pour compenser les pertes.
Elle se base sur des principes proches de celle du fonctionnement d’un rein normal qui sont, d’une part la pression hydrostatique (et d’autre part la pression oncotique.
Comparativement à l’hémodialyse, l’hémodiafiltration compte plusieurs avantages notamment sa supériorité en matière de bonne tolérance par les malades puisqu’elle est utilisée selon un mode continue à plus faible débit sanguin utilisant de faible quantité de sang à épurer.
La technique en question, a été appliquée sur une vingtaine de patients au service de néphrologie de l’EHU d’Oran, et ce depuis son introduction. “Il s’agit de patients qui ont, de plus en plus, de mal à tolérer l’hémodialyse”, a-t-on précisé de même source.
Plus de 409 patients souffrant de pathologies rénales ont été admis au service de néphrologie de l’EHU de janvier à fin Novembre 2019, a-t-on indiqué, ajoutant que 4.201 séances de dialyse ont été assurées durant la même période.