Avec la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc le bout où les miettes de Maghreb qui restaient, s’atomisent définitivement ou presque.
Ah le Maghreb, ce rêve tellement caressé qu’il vire à chaque fois au mirage !
1963 : un conflit surnommé « guerre des sables » donne le ton sur les relations futures entre le Maroc et l’Algérie.
1976 le Maroc rompt ses relations diplomatiques avec l’Algérie, suite à la reconnaissance par Alger de la nouvelle république sahraouie – née, après le départ de l’Espagne de cette contrée sablonneuse jadis appelée Sahara Espagnol. Et après la mainmise de Hassan 2 sur cette enclave qui donne sur l’Atlantique.
Cette fois- ci c’est une guerre des « fables » Hassaniennes qui fait s’affronter par les armes l’Algérie et le Maroc avec pour point d’orgue Amgala, une oasis que le conflit sort de l’anonymat.
1994 l’Algérie rompt ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest, après s’être fait accuser d’être derrière les attentats de Marrakech. Puis accalmie et des épisodes pleins de « je t’aime moi non plus».
Puis Trump « oblitère » la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël
A partir de là, le royaume chérifien se sent pousser des ailes malgré la couleuvre honteuse du dilemme.
Dorénavant l’intrigue doit alimenter le prétexte. Et pan, pan pan : dérive du représentant marocain à l’ONU Pégasus Israël au Maghreb…Les relations dunes sculptées par des vents mensongers, s’éparpillent jusqu’à disparaître.
Alger claque la porte au nez d’un partenaire judéo- dollarisé mais qui transforme la relation en fausse monnaie.
Incendies en Kabylie et furie humaine qui lynche un jeune volontaire anti-feu, arrestations des présumés coupables qui se disent «Mak…és » pour la circonstance.
La coupe est pleine, dit Alger. Et estime que ce que fait le Makhzen depuis quelque temps est loin de la dernière innocence.
Moraliste dans ses paroles, immoraliste dans ses actes, le Makhzen (pouvoir parallèle institutionnel et régalien au Maroc) a-t-il jamais rêvé de Maghreb et d’une relation saine avec l’Algérie ? Le doute est mauresque.
