Une étude sur le pouvoir d’achat des Algériens démontre qu’une famille de 5 personnes (un couple et ses 3 enfants) doit disposer d’un salaire minimum de 73 000 dinars pour pouvoir vivre décemment.
Cette étude, menée par un collectif de syndicalistes repartis à travers 30 wilayas, souligne que même avec ce salaire, calculé par simulation, les dépenses d’une famille de 5 membres sont réduites au strict minimum, comme par exemple se payer une seule folie…un seul poulet voire deux par mois !
Ça claque comme une gifle et brûle comme une braise…
Bienvenue dans l’univers des salaires inutiles et des privations programmées.
73 000 dinars qui ne mènent nulle part : La trime mensuelle vire à la farce vaudou… sacrifice du poulet inclus !
Dans l’Algérie pétrolifère, le salaire chante la gaieté miséreuse et les rêves perdus…Rêves de vacances, rêves de loisirs, rêves de confort domestique.
Classe moyenne, dit-on des couches « qui s’en sortent» ailleurs mais pas chez nous. En ex-Numidie, on en est toujours à se priver de tout : voyages, week-ends, changement de tacot, réfection du domicile.
C’est presque « les Misérables » au pays des torchères. Ou les « forçats du salaire» jonglant avec un dinar asphyxié !
73 000 dinars et un seul poulet par mois…la famille algérienne dit le mystère d’une monnaie qui grignote sa dignité. Une fois la paie en poche, elle a juste le droit de vivre les 10 prochaines minutes…Factures à payer et dettes à honorer : la paie qui griffe le minimum d’aisance mène tout droit à de multiples supplices. Heures volées au sommeil, galère des transports, visages aux couleurs d’insomnies.
Il était une fois le salaire en Algérie…on ne s’en souvient plus quand ! C’était dans le siècle dernier peut-être ou celui d’avant ?