Accueil / National / La forte augmentation du tarif du Hajj pour cette année

La forte augmentation du tarif du Hajj pour cette année

Bien que les coûts du Hajj soient justifiés cette année, il n’est pas aisé pour l’Algérien qui dispose d’un salaire modique de s’acquitter du grand pèlerinage, 5e pilier de l’islam.

Après une fermeture qui a duré deux ans, à cause de la pandémie du Covid-19, les autorités saoudiennes décident, à travers le ministère saoudien du Hajj et de la Omra, de rouvrir la saison du Hadj, révélant que ”le nombre total de pèlerins pour l’année 1443 correspondant à 2022, dans les Lieux-Saints est fixé à un million de pèlerins” et ce, après l’annulation des mesures préventives imposées en raison de la pandémie de Coronavirus, qui a mis la planète entière en alerte maximale. Cette saison, le nombre de pèlerins algériens a été fixé par les autorités saoudiennes à 18 697, classant l’Algérie à la 11e place en termes de quotas à travers le monde islamique.

Après donc, la réouverture du petit pèlerinage à la Mecque en mars 2022 où le tarif du séjour allait de 260.000 DA pour un prix unifié jusqu’à 400.000 pour un séjour VIP, l’Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO) vient de rendre publics les coûts du Hajj pour cette saison. Selon un communiqué de l’Office, ‘’les coûts du Hajj cette saison se sont élevés à 85,6 millions de centimes, billet compris’’. Un tarif qui donne le tournis.

Pour le président de l’Union nationale des Agences de Tourisme et de Voyages (UNATV), Mouloud Youbi, cette augmentation de 30 millions de centimes par rapport à l’année d’avant la pandémie du Covid-19, est justifiée entre autres par ‘’la hausse des taxes appliquée par les autorités saoudiennes concernant le transport et l’hébergement sur son sol, les frais de visa, l’augmentation du coût des prestations d’hébergement dans les campements de Mina et Arafat ainsi que les services mobilisés concernant l’évolution du coronavirus’’.

Bien que plusieurs agences de voyage saluent la reprise du Hajj, importante faut-il souligner pour leur activité, il n’est pas aisé pour l’Algérien qui dispose d’un salaire modique de s’acquitter du 5e pilier de l’islam.

Le Diwan a, par ailleurs, indiqué que les pèlerins qualifiés pour effectuer les rituels cette année doivent suivre les procédures et étapes administratives. Pour se rendre aux Lieux-saints de l’islam, les pèlerins algériens doivent se plier à certaines règles. Tout d’abord, il faut noter que la procédure concerne exclusivement les personnes qui figurent sur les listes supplémentaires pour les saisons du Hadj 2019 et 2020.

Les mesures portent également sur l’âge. En effet, la personne autorisée à accomplir le Hadj ne doit pas dépasser les 65 ans. Cela, à partir du 30 juin 2022. En outre, les hadjis sont tenus de présenter un résultat négatif du test PCR pour un échantillon prélevé dans les 72 heures avant le voyage. C’est ce qui ressort du même communiqué.

 Rachid Niya

A propos LA NATION

Voir Aussi

Présidence de la république : mouvement partiel dans le corps des walis

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a opéré, mercredi, un mouvement partiel dans …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *