L’Europe s’offre le foot pour un mois…c’est l’Euro 2020 reporté pour cause de Covid ambiant.
Mais avec cette fois-ci une innovation inattendue…à savoir que la compétition ne se déroulera pas dans un seul pays mais dans les capitales ou villes , de 12 pays ( Londres , Bakou , Copenhague , Munich , Budapest , Rome, Amsterdam , Bucarest, Saint- Petersbourg , Glasgow, et Séville).
Mais le grand gagnant de cette formule inédite est Londres, puisque la capitale anglaise a été désignée pour accueillir les demi-finales et la finale à Wembley.
L’Angleterre, pays de Lewis Carol, de la conduite à gauche, et des princesses qui se chamaillent, a toujours le dernier mot…Surtout s’il s’appelle Brexit. Alors pourquoi pas le trophée en guise de scalp de l’UE.
Hier l’Italie a ouvert le bal à Rome contre la Turquie…résultat : Pizza 3 – Kebab zéro, ont dit les chauvins tifosis.
12 pays accueillent l’Euro…ou quand le foot fait un peu de géopolitique…avec quelques incident à prévoir.
Comme l’Ukraine, qui dessine sur son maillot la Crimée, annexée par un Poutine pas « slavé » de tout soupçon.
Et fait notable à plus d’un titre , toutes les équipes présentes ont en leur sein des joueurs d’origines africaines , ce qui donne air de métissage assez cocasse à une UE très pointilleuses sur ses frontières hors sport.
La Hollande qui n’est plus orange mécanique comme jadis, est toujours à pulpe sud- Moluquoise .
La France qui vient de faire la paix avec Benzema, est l’équipe où l’intensification ethnique est la plus importante du monde , ce qui pose problème quand il faut apprendre la Marseillaise.
Il est vrai que la décolonisation des corps a toujours précédé celle des esprits voire celle des territoires.
La Suisse est quant à elle est très Turkish- praline avec une mixité très empire ottoman.
Même l’Allemagne autrefois scindée en deux , se met elle aussi au melting-pot avec quelques vedettes aux origines africaines.
Finale à Wembley…dans un pays euro-sceptique abhorrant l’euro- concept…L’Euro de football est tout sauf exclusivement européen.