Foot, fric et oisiveté…La trilogie mène tout droit aux jeux de massacre et laisse souvent sur le carreau ,les rêves d’une carrière footeuse , d’une vie gâchée et d’un avenir sans ramifications.
4 joueurs du Mouloudia d’Alger se font filmer en train de distribuer des liasses d’argent, en guise de Rechqa, dans un cabaret . Piètre image du foot algérien saupoudré de salaires faramineux , de soirées débaucheuses et 3e mi-temps immorale.
La direction du Mouloudia jugeant que cette passe…était de trop, sanctionne hard : suspensions et amendes allant jusqu’à 3 millions de dinars.
Drôle de vie que celle de cette génération shootée au fric facile, et terrassée par le néant d’après match. 3 millions de dinars était le salaire de certains de ces joueurs.
Dans cette épopée du fric facile, l’écluse du dérapage est béante et guette dans toutes les eaux : cabarets, boites de nuits, chambres d’hôtel de luxe. Ça snife, ça boit, ça ruisselle, ça dégouline .
C’est presque le cirque du foot sous les lampions de la débauche. Le tout la veille ou l’après- match.
On est jour du match dans un stade du pays . L’arbitre siffle le coup d’envoi…Ça rame , ça traine, c’est le physique sans le moral dans un match archi-nul. Et les pantins désarticulés du foot n’ont qu’une envie : liquider au plus vite ce match pour souffler dans l’ambiance fumeuse de la nuit.
La 3ème mi-temps est le repos rêvé de ces guerriers d’un foot gangrené.
Ils sont combien , ces joueurs- au salaire du proche du loto- à se tortiller comme des vers sur une pelouse en nylon, pour ensuite aller faire la bringue dans la moiteur des nuits festives, et qui pour rien au monde ne rateraient une « Qaaada maztoula » aussi rare, que pourrait l’être, une note ratée chez Rachmaninov ? Le diable est dans les détails d’un sport dévoyé.