Des millions de téléspectateurs branchés sur la télé nationale, pour voir l’arrivée de l’équipe nationale algérienne de football, de retour à Alger après sa brillante campagne qatarie , ont eu la fâcheuse surprise de voir sur leurs écrans, des images d’un autre temps voire d’un autre siècle.
Sur les réseaux sociaux, les internautes , ont exprimé leur colère voire leur indignation, quant à la qualité de ces images…qui ont presque terni le sans-faute des verts au Qatar, dixit un blogueur.
Comment l’EPTV , ex ENTV , surnommée la Zéro par le génie populaire, a-t-elle pu rater ce moment que tout les algériens attendaient ?
Matériel obsolète ? Caméras inappropriées pour ce genre de reportage, personnel passant à côté de son sujet indépendamment de sa volonté ?
Ou tout simplement avons-nous atteint le cap de la disette télévisuelle ?
L’écran perturbé par des images qui rappellent les balbutiements de la télé antique, laisse pantois plus d’un observateur.
Il est vrai que la rétine du téléspectateur algérien a décollé au Qatar, au vu des splendides images des retransmission des matchs, avec une netteté et un professionnalisme de très haut niveau, mais ceci n’explique pas cela.
Car le flop, voire le naufrage de la retransmission de l’arrivée de Bouguerra et ses poulains, est trop grave pour ne pas constituer un précédent.
RTA , ENTV, et aujourd’hui l’EPTV…grandeur et décadence d’une télé jadis dans les standards mondiaux .
Alors que s’est-il passé pour qu’on se prenne la caméra sur la tronche ? Mystère et boule de gomme.
Car il ne faut pas s’en cacher, car tout semble hors-cadre , hors-champs , hors maitrise de la chose.
La télé nationale en n’innovant pas, a fini par perdre le fil à filmer la vraie image , à capter le vrai son et s’émanciper de son rôle de caisse de résonance de toutes les turpitudes.
Émissions sportives , culturelles , politiques…sur l’écran zappé de nos désillusions , règne la langue boisée des discours sur mesure.
Les plateaux d’un autre âge rotent depuis toujours de bavardes circonvolutions qui dansent entre la voix de son maître et le fait du prince.
La télé nationale, a besoin plus que jamais, d’une révolution qui nous débarrassera définitivement du prompteur menteur, et des images qui datent des antennes hertziennes.
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