Les lampions se sont éteints sur la coupe arabe FIFA Qatar 2021. Chacun est reparti rejoindre ses pénates.
Et le Qatar, que d’aucuns attendaient au tournant pour l’épingler sur l’organisation, a brillamment relevé le double défi d’organiser la coupe arabe de football en 2021 et la coupe du monde en 2022.
En fait, et en dehors de l’aspect sportif , qui s’est révélé passionnant pendant cette compétition , il y’avait un air de répétition générale , une sorte d’avant-première de la prochaine coupe du monde 2022.
Et de ce côté-là , et franchement, ce fut une réussite totale sur tous les plans.
Stades ultramodernes , pelouses so british , organisation chirurgicale…Le petit émirat fut immense.
Pourtant, que d’encre aura coulé, quant à l’aptitude de ce minuscule pays à organiser la plus importante compétition de football de la planète.
Le monde occidental est allé jusqu’à moquer cette témérité, qui clame à la face du monde que le Qatar tient à organiser le Mondial de foot 2022.
Bill Clinton ex président des États-Unis, présent à Doha lors des délibérations pour l’attribution de l’organisation de la coupe du monde 2022 , a failli avaler son dentier quand il entendit… «The Winner is Qatar».
Sur cette coupe du monde, pendait comme un nez sur un visage, la question du climat.
Le Qatar fit taire les détracteurs en obtenant le décalage de la compétition en novembre-décembre (où les températures varient entre 22 et 24 degrés) au lieu de juin-juillet comme de coutume.
Aussi, la récente coupe arabe vient à point nommé, certifier la fiabilité climatique de la coupe du monde 2022 au Qatar.
Pour ce qui est des installations, la planète est resté coi en découvrant les stades devant abriter la compétition. Bâtis sur l’infusion de la modernité , les stades du Qatar font revenir les détracteurs dans la splendeur de l’excellence. Et l’organisation, avec des bénévoles venus de tous bords, tutoya la perfection.
Il est des réalisations , des œuvres , qui d’emblée ont valeur de civilisation. Et ce qu’a fait le Qatar en est une, avec un joli clin d’œil à la modernité et au savoir-faire.
Comme quoi , il n’est jamais trop Qa…tar pour bien faire.