Alors qu’il ambitionnait de concourir pour un siège au sein du conseil exécutif de la FIFA, Kheireddine Zetchi a appris mardi passé que sa candidature a été rejetée par la commission de contrôle de la FIFA.
Zetchi a réagi en signifiant son intention de faire appel. Les raisons, qui ont été à l’origine de l’invalidation de sa candidature, sont liées au fait que le président de la FAF n’ait pas mentionné, dans le dossier de sa candidature, une sanction interne alors qu’il était président du Paradou et une sanction au niveau de la CAF, pour avoir quitté le comité d’organisation de la CHAN 2018.
Questions : Zetchi a-t-il été court-circuité par ses «frères»…qui activent dans l’ombre d’un foot gangrené ? Une gorge profonde a-t-elle vendu la mèche à son meilleur ennemi, le président du foot marocain, Fouzi Lekjaa, qui, depuis toujours s’oppose à tout ce que convoite Zetchi avec l’intention «très amicale» de l’abattre ? Agenda de peau de banane annoté sous le label de la délation…le poignard dans le dos est un sport qui remonte à la nuit des temps. Et dans les instances du foot continentales et internationales, c’est une marotte sans fin qui tisse les filets de l’intrigue comme un but hors-jeu…mais scandaleusement validé.
Sur le plan intérieur, le poste de président de la FAF, -miroir aux alouettes pour quidams à la recherche de notoriété- , stimule les cortex haineux de ceux qui rêvent de prendre la place du calife.
Turpitudes, clanisme, régionalisme, opportunisme, vues aux antipodes du sport…Les tirs indirects, sans respect des distances réglementaires, sont le challenge perpétuel de ces gardiens du temple d’un foot…pourri.
Zetchi ne sera peut-être pas membre d’un conseil ou d’un comité de la FIFA, il ne sera peut-être pas président de la FAF une seconde fois…Mais il retrouvera sa couveuse naturelle, qui est son club-pépinière du foot algérien.
Et là, comme naguère, il retrouvera les vertus qui font le sport et les hommes. Ses frères-adversaires, élus à la FAF ou ailleurs, vainqueurs par carnage de leur dignité, ne seront que des postiches présidant le simulacre d’un foot…devenu leur raison d’être.