Toujours pas le moindre indice d’un éventuel déblocage des dossiers pour l’importation des véhicules neufs. C’est toujours mystère et boule de gomme…concernant l’importation des voitures neuves et black-out total sur ce dossier, depuis bientôt 2 ans sur la table du gouvernement, et qui vire à l’arlésienne.
Pourtant , on a presque entrevu un espoir de voir ce dossier finalisé, suite à l’audience accordée aux opérateurs devant activer dans le secteur à la mi-août 2021, par le SG du ministère de l’industrie, qui a assuré que « le dossier est bien avancé, et les agréments seront délivrés dans les prochains jours.
Depuis c’est silence auto dans un embouteillage bureaucratique inédit.
Il est utile de rappeler que pour ce dossier ( importation des véhicules neufs) , un comité interministériel composé de 5 ministères à savoir les ministères de l’industrie, du commerce, des finances , de l’énergie et des mines , et de l’intérieur.
Tout ça…pour la banale importation des véhicules neufs, se demande le quidam dérouté par tant de « péages » bureaucratiques.
Question : aura-t-on la chance ou le loisir d’acheter un véhicule neuf avant la fin de l’année 2021 ?
La réponse prend des chemins si tortueux que l’espoir d’étrenner un tacot neuf en 2021 relève du miracle, disent les esprits chagrins.
Cela pourrait s’intituler : il était une fois la voiture neuve…devenue une Himalaya sur 4 roues. Un luxe qui nargue les lois de la nécessité.
Lait, huile, eau et maintenant la voiture…l’Atlantide des guimbardes se dessine à trait épais dans le bouchon bureaucratique qui a dressé 5 barrages ministériels.
On ne choisira ni couleur , ni modèle , ni berline , ni SUV , ni citadine , ni diésel , ni essence , ni électrique…l’automobiliste made in bladi, se fait anachorète, à l’heure où la voiture est la plus facile acquisition matérielle dans tous les pays du monde.
5 ministères…pour un tacot. Ou comment une triviale opération d’importation de véhicules ( qu’un simple garagiste pourrait réaliser en un temps , un mouvement) vire au fil à couper le beurre.
Et plus que jamais , l’importation des véhicules neuf vire au sabir, et se perd dans l’inextricable écheveau bureaucratique algérien.