A sa sortie du bureau de vote situé à l’école Ahmed Ouroua à Staoueli, à l’ouest d’Alger, où il a accompli son devoir électoral, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune a tenu un point de presse. Evoquant le taux de participation le chef de l’Etat a déclaré “J’ai déjà déclaré que le taux de participation ne m’intéressait pas. Ce qui m’importe est que ceux qui sortiront de l’urne détiennent la légitimité populaire qui leur permettra, demain, d’exercer le pouvoir législatif”.
“Je suis toujours optimiste quel que soit le taux de participation”, a –t-il confié, relevant que le taux de participation aux élections législatives est souvent inférieur à celui enregistré lors des élections présidentielles ou d’autres échéances.
Dans ce contexte, il a évoqué l’un des principaux fondements de la démocratie qui “veut que la majorité respecte la minorité, mais la décision demeure entre ses mains”.
A une question sur la composante du prochain gouvernement, le président de la République a affirmé à la presse, au sortir du bureau de vote, que la Constitution a tranché à ce sujet, c’est-à-dire en cas de majorité parlementaire ou présidentielle, et “dans les deux cas, nous allons prendre une décision consacrant la véritable démocratie”.
Estimant que les élections législatives constituent une étape dans le processus du changement, le Président Tebboune a déclaré “à l’instar de tous les citoyens, j’ai accompli mon devoir électoral. C’est un deuxième jalon dans le processus de changement et d’édification d’une Algérie démocratique encore plus proche du citoyen qu’avant”, en attendant la tenue “prochainement”, a-t-il poursuivi, des élections locales (APW et APC), qui se veulent “le dernier jalon” de ce processus.
S’agissant des parties qui ont opté pour le choix du boycott, le Président de la République a indiqué que “ceux qui ont choisi le boycott, c’est leur droit, à condition qu’ils n’imposent pas leur décision aux autres, car “tout le monde est libre dans ce pays, mais dans le respect de l’autre”.
Concernant les parties qui ont appelé au report des élections, le président de la République a répondu que “des personnes cherchent à imposer leurs diktats sans que nous sachions qui elles représentent. Aucune personne ni aucun groupe ne peut imposer ses diktats à un peuple tout entier”. “Ceux-là sont libres dans leurs déclarations, mais le peuple voulait ces élections et elles ont eu lieu”, a-t-il soutenu.