Dans un entretien accordé au journal électronique «La Patrie News» et publié hier, Samir Bouakouir est revenu sur La rencontre des membres de la direction du FFS avec le président Abdelmadjid Tebboune.
Le conseiller du premier secrétaire du FFS a affirmé que le but de cette rencontre est de demander au Président que « des mesures d’apaisement soient prises en urgence».
Selon lui, la direction du FFS a parlé avec Abdelmadjid Tebboune sur «l’ouverture des champs médiatique et politique et lever les entraves à l’exercice des libertés fondamentales».
Samir Bouakouir a expliqué, dans la même interview, que l’essentiel du message transmis « par notre délégation au président de la République » est que «notre pays doit cesser de naviguer à vue. Il a besoin d’un projet clair et viable. Il nous faut un vrai projet politique. Pour ce faire, il nous faut mobiliser toutes les élites dont dispose le pays. Une vision prospective de cinq à dix ans est également nécessaire.
Bouakouir est revenu, plus loin, sur l’appel à une convention nationale dont l’objectif est de recenser les ressources humaines et naturelles dont dispose encore l’Algérie. Selon la vision du FFS, « il faut en finir avec le bricolage et les projets qui ne s’inscrivent que dans l’urgence et le court terme. Une volonté politique très forte est nécessaire pour y arriver ». Un pareil projet, dira-t-il « doit se faire de concert avec le pouvoir ». Et d’expliquer « nous ne partageons pas cette idée qui dit qu’il faut tout casser. Faire table rase de tout. Nous sommes contre le chaos ».
Ça doit se faire avec le pouvoir en place d’autant plus que le contexte géopolitique « ne nous est pas propice» dira-t-il avec emphase. Il n’est donc pas question « pour nous de jouer avec le destin du pays » a affirmé le conseiller du premier secrétaire du FFS. Mieux encore, Bouakouir est convaincu que « cette vision est partagée par tous les patriotes qui croient en l’Algérie et se battent pour la sauvegarder ».
Evoquant encore une fois la rencontre avec le président de la République, Samir Bouakouir a souligné que « Le Président a été très à l’écoute et très attentif. Notre délégation, d’ailleurs, est celle qui est restée le plus longtemps avec lui. D’après les échos que j’ai eus, elle a duré près de deux heures et demie. Les deux parties ont donc eu le temps d’échanger. L’intention du Président semblait perceptible. Nous avons senti beaucoup de disponibilité auprès du Président. Mais, pour nous, seuls les actes comptent. Le Président était très ouvert sur toutes les questions abordées ».
Idir D.