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Par Madjid Khelassi : Le magot de la Eissaba

Le magot de la Eissaba

 

Saisie de fonds suspects et de bijoux dans un logement à Moretti…les sommes  saisies sont 113.439.200 DA soit quelque onze milliards et demi de centimes, 270.000 euros, 30 000 dollars et 17 kilos d’or !!! Sont cités dans cette affaire Abdelghani Hamel ex DGSN, 2 ex-ministres et une charretée d’initiales. Les délits pour lesquels sont poursuivis ces personnes sont pèle-mêle : «  exploitation par certaines parties de l’influence des cadres de l’Etat  en vue d’obtenir d’indus sommes d’argent en contrepartie des services rendus, violation de la réglementation et du règlement relatifs au change, aux mouvements des capitaux de et vers l’étranger, blanchiment d’argent dans le cadre d’un groupe criminel organisé, abus de fonction et trafic d’influence ».

Dieu du ciel ! Un bottin d’accusations ! C’est presque Hollywoodien, la qualité des acteurs en moins. Décor : Moretti , résidence d’Etat, lieux du tournage : les bungalows du Bakchich, thème : monnaie sonnante et très trébuchante , titre : le magot de la Eissaba. Producteur : le sérail, acteurs : les pires dirigeants affairistes qu’a connus le pays. Film s’étalant sur 20 ans et ayant coûté plus de 1000 milliards au pays.

C’était donc ça la propreté dont parlait El Hamel ex-initiateur de la gestion démocratique des foules reconverti dans la gestion numismatique de la rapine.

13 sociétés appartenaient aux rejetons Hamel.

Ça doit être nickel du côté de Moretti et du Club des pins…Ces paradis de l’oxymore où l’argent illicite swingue avec le maroquin ministériel et aussi paradis du droit à la déviance en toute impunité…avant le 22 v’la le peuple.

Résidence d’Etat, dit-on de ce bras de mer interdit aux autochtones. Vase clos où se tramait les plans de pillage d’un pays confisqué. Joli monde qui marie  business et politique, nomenkatura et argent frais, marchés publics et corruption.  Il doit y avoir un fric monstre, caché, enfoui dans les murs de ces bungalows muets et aux occupants voyous.  Cela pourrait s’intituler : Résidence…dégâts… tant l’hécatombe est sans pareille.

Ils sont combien encore à résider dans ce lieu qu’il faudra un jour désinfecter ? Cette Cité interdite au peuple sue la prébende et prône la séparation des races : Essoulta et le chaab erkhiss…peuple oublié aux rêves inexistants et réduit à quantité négligeable. Et Essoulta agissant, pillant et réprimant en toute impunité.

Ce serait presque le pillage expliqué aux nuls dans un laxisme décrété ! Pour parler de corruption, il faut être propre, a dit El Hamel un jour. L’arroseur arrosé, on connait ! l’arroseur éclaboussé, on découvre.

 

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