L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade, ex-Ansej) a annoncé, dimanche, dans un communiqué, la reprise du financement des projets approuvés par les banques et dont les porteurs se sont acquittés des frais de location.
L’Anade a repris le financement des projets approuvés par les banques et dont les porteurs se sont acquittés des frais de location avant ce dimanche 6 novembre.
Par ailleurs, les services de l’Anade entament les poursuites judiciaires contre les fournisseurs impliqués dans des affaires de corruption, ceux ayant escroqué les porteurs de projets ainsi que les entrepreneurs impliqués dans le détournement des deniers publics à travers des projets fictifs, a expliqué l’Anade.
Il sera question de vérifier l’authenticité des attestations de qualification professionnelle avant de poursuivre, devant la justice, les faussaires, ajoute l’Agence.
Par ailleurs, la direction générale de l’Anade s’attèle, à présent, à analyser toutes les données relatives à l’accompagnement et le financement des projets pour le parachèvement du processus de création dans l’objectif d’en accroître les chances de réussite, a poursuivi l’Anade, soulignant que ces nouvelles mesures visaient à « promouvoir l’écosystème pour l’amélioration de l’entrepreneuriat. »
L’ANADE a entamé, début 2021, le traitement des dossiers des micro-entreprises en difficulté pour les accompagner et les refinancer. Il s’agit de plus de 50 milliards de dinars de dette. Jusqu’au mois de juillet dernier, la direction de l’agence a validé plus de 10.000 dossiers de remboursement des dettes. En revanche, l’Etat a décidé d’effacer une partie de ces dettes
L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entreprenariat (ANADE) et l’Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM) ont été placées sous la tutelle du ministère de l’Economie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises, en vertu de deux décrets parus au Journal officiel n 71. Il s’agit du décret exécutif n 22-355, signé le 20 octobre dernier, par le Premier ministre.
M. Aïmene Ben Abderrahamane, conférant au ministre de l’Economie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises, le pouvoir de tutelle sur l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entreprenariat (ANADE).
Ce décret abroge les dispositions du décret exécutif n°20-186 du 20 juillet 2020 conférant au ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la micro-entreprise, le pouvoir de tutelle sur l’agence nationale d’appui et de développement de l’entreprenariat.
R.N.