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La rapine comme feuille de route 

En vrac par madjid Khelassi

Après une pause d’une semaine ( élection présidentielle oblige) , le défilé devant les juges  des ex pontes du régime Boutef reprend aujourd’hui.

Finalement , la justice a fini par convoquer , incarcérer et juger les « mythes » que chacun disait intouchables .

 Cette semaine c’est l’ex DGSN Abdelghani Hamel et ses enfants ainsi que l’ex député hommes d’affaire Djemai et quelques autres seconds couteaux du sérail.

Et pas besoin de se triturer les méninges pour savoir pourquoi ce joli monde est dans le box. Le fric , rien que le fric , toujours le fric . Fric de la corruption , de la prédation , des activités illégales et tutti quanti.

 La tchipa, ou quand 2 ex chefs de gouvernement et leurs ministres sont pris d’hallucinations collectives jusqu’à perdre la tête . Chiffres à rendre maboul et fric mal acquis qui révéla ces monstres à eux-mêmes : Les édificateurs d’une Pompéi des méfaits.

Acrobates se cramponnant au trapèze du fric roi , ils occupèrent le vide d’un règne devenue basse- cour .

Et pendant 20 ans , le fric détourné  fut une expression politique, un mode de gouvernance , une feuille de route . Milliards sur milliards jusqu’à atteindre des sommes impensables , la faillite fut maquillée crise économique , et autres motifs fallacieux tels que la chute du prix du pétrole  , la récession mondiale et tutti quanti.

Ouyahia , coincé pour expliquer les 30 milliards sur un de ses comptes non déclaré , affirma que ça n’avait rien à voir avec sa fonction. Ah le doux chérubin ! L’ange des sales besognes ( c’était ça les sales besognes ) et sa clique ainsi que son alter ego Sellal sacrifiaient honneur et morale en glapissant pendant 2 décennies des ordres factices à des plantons-ministres intéressés par la combine.

 Ministres de Boutef ou comment le genre humain adopte la rapine comme seconde nature . Hauts fonctionnaires et mauvais génies…le désastre était programmé . Faucheurs de toutes nos illusions ,  au lieu d’êtres des hommes comme il faut , ils furent des mercenaires comme il en faut…pour dépouiller tout un peuple de ses richesses de ses  rêves et de ses espoirs .

Aujourd’hui c’est El Hamel et sa progéniture qui essaieront de justifier , l’injustifiable, demain ou dans les semaines à venir , ce sera Tahkout , Oulmi, les frères Kouninef et quelques autres personnages. Qu’est que cela changera à la face défigurée d’une Algérie qui ne se relèvera pas avant longtemps .

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