Le président de l’assemblée a été « choisi » et installé. Mais à quoi sert le parlement, se redemande l’homme de la rue ? Ailleurs, dit le quidam, elles servent à conforter le président en exercice, qui peut s’appuyer sur une majorité parlementaire , pour faire voter aisément les lois durant son mandat.
Elles servent aussi à l’opposition…pour contraindre un président, ne disposant pas d’une majorité parlementaire, à accepter une cohabitation. Et elles permettent surtout l’alternance, ce cycle vital à l’exercice démocratique.
Depuis la première législature (1977), ces cas de figures se sont-ils déroulés chez nous ? La réponse s’enroule sur une vie parlementaire qui s’est toujours escrimée à congédier le moindre soupçon démocratique .
Automate dans la vitrine du régime, le député chez nous, n’est que le fantôme du mirage démocratique.
Vite fatigué par un bras levé et usé par un beni-oui-ouisme sacerdotal , il convole en justes noces avec une généreuse autocratie : voiture giropharée , Chauffeur, cuisinier, bons d’essence, logement à l’œil.
Docile et zélé ,il embrasse tous les rôles. Mais qui est il en fait ? Un hédoniste converti ? Un bigot maquillé ? Un inutile convaincu ? En fait , il se fait vite aux rôles de composition pseudo- démocratique.
Imbattable dans l’éloge à l’oisiveté, il sait savourer tous les plaisirs rêvés… un Méchoui avec un copain Wali, un morceau de terrain bien situé , des vacances bien « baignées » , une intervention espérée…c’est le héraut de la jouissance dans le théâtre des simulacres .
Législature après législature, c’est toujours «rouli ya trolley » au frais du contribuable .
D’une oisiveté dangereuse, il étreint avec la même force obséquiosité et courbettes .
Sans hologramme, il vend- sur commande du système- de l’utopie aux crédules dans une langue d’un bois millésimé.
Qu’en sera-t-il cette fois-ci, avec le député de la nouvelle Algérie ? Le député est comme le corbeau de la fable, son bec ouvert en permanence…est prêt à nous faire vendre toujours de vieilles vessies pour de nouvelles lanternes, disent les populaces dépitées…chroniques.