Pas moins de cinq navires algériens ont été bloqués dans des ports en Europe. Selon des médias étrangers , citant une inspection des autorités portuaires européens , le blocage de ces navires est dû au non respect du droit maritime qui va des salaires impayés aux défaillances techniques de toutes sortes. Ils ne peuvent revenir au pays sans le paiement, d’une somme qui avoisine les 4 millions de dollars, a dit la presse algérienne.
Il a été constaté sur ces navires immobilisés en France , en Espagne et en Belgique, des conditions de vie insalubres , des défaillances techniques ainsi que le non-paiement des salaires pour au moins 22 marins.
L’inspection dit en substance : « les matelots vivent dans des conditions inacceptables, en plus des pannes de l’installation de communication par satellite, du système de ballastage et du système d’identification et de suivi des navires de grandes distances ».
L’inspection ajoute que le blocage des navires s’inscrit dans le cadre d’une convention internationale appelée la « charte des gens de la mer », que l’Algérie a ratifiée et qui considère comme un abandon, tout manquement à la paye mensuel d’un marin. Dans ce cas l’amende peut valoir 75 000 euros par marin.
Question : Le blocage des navires n’est-il pas la partie émergée d’une crise plus globale de l’entreprise nationale CNAN ?
Le commandant du cargo Timgad estime que ce naufrage était prévisible, et crie à la faillite fabriquée de toutes pièces voire organisée par une gestion scandaleuse de la compagnie.
Des navires algériens bloqués, arraisonnés , saisis dans des ports étrangers…la pilule d’une amertume iodée, est difficile à avaler.
On pensait certains secteurs d’activités épargnés par la déliquescence , que nenni, c’est presque partout pareil. Plus que jamais , c’est à qui fait pire que l’autre !
Dans cette constellation des désastres qui s’amoncellent l’un après l’autre sur le cumulus de l’incompétence , une seule question crépite : la descente aux envers s’arrêtera quand ?
La réponse inhume tant de secteurs dans une Atlantide du laisser- aller.
La CNAN- NORD prend l’eau de toute part ? C’est déjà un pléonasme !