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Zones de libre-échange entre l’Algérie et les pays africains : 90 % des produits connaitraient des réductions

Les zones franches seront des villes qui auront tout ce qu’il faut en termes de structures, la  logistique, l’infrastructure économique et récréative avec une dynamique totale et comprendra des incitations juridiques.

Le directeur des relations commerciales bilatérales et chargé du dossier des zones franches au niveau du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Samir Deradji, a confirmé, lors de son passage à la radio nationale,  que le processus d’établissement de zones franches pour des échanges commerciaux entre l’Algérie et plusieurs pays africains s’inscrit dans un vaste projet envisagé par l’État algérien afin de réaliser l’intégration économique, a rapporté le site arabophone Sabqpress. Il a souligné les objectifs que l’on espère atteindre à travers la création de ces zones, comme la conquête des parts économiques sur le marché africain pour favoriser les échanges commerciaux notamment, et éliminer la contrebande, la criminalité et d’autres problèmes grâce au développement économique et à la création d’emplois, notamment avec à la création d’activités.

Le responsable du dossier des zones franches au niveau du ministère du Commerce a fait part de la mise en place de  la loi n° 22-15 en 2022, qui a arrêté les règles régissant les zones franches. Selon lui, cette loi comprenait les axes les plus importants liés à la définition de ces zones, aux mécanismes de leur création, à leur étendue géographique, à leurs privilèges, à leurs mécanismes de gestion et à leur système de fonctionnement. M.Deradji a expliqué que la priorité a été donnée à la dimension stratégique de la wilaya de Tindouf, qui sera le trait d’union entre le nord de l’Algérie et le nord de  l’ouest de l’Afrique, soulignant que les zones franches “seront des villes qui auront tout ce qu’il faut en termes de structures, la  logistique, l’infrastructure économique et récréative avec une dynamique totale et comprendra des incitations juridiques. Selon lui, ces zones auront une loi spéciale pour atteindre l’objectif qui leur est assigné à leur création, à savoir attirer le plus grand nombre possible d’investissements. Il y aura des zones pour l’industrie et les investissements étrangers, et d’autres zones pour le stockage, les activités commerciales et les hôtels.

Le responsable au ministère du Commerce a évoqué les mesures prises pour permettre aux acteurs économiques et commerciaux de chaque pays africain de nouer des relations bilatérales, préparer les études de marché et déterminer les spécifications et les possibilités d’exportation. Il a souligné que le secteur entreprendra des études du côté administratif, tandis que l’étude de marché sera de la responsabilité de l’opérateur économique car il connaît le terrain mieux que l’administration. Pour ce qui est des pouvoirs publics, ils ont un rôle à jouer pour faciliter les processus de rapprochement entre opérateurs économiques, a précisé le même responsable. Ce dernier a mis en avant un certain nombre de facilités dont bénéficieront les opérateurs économiques pour s’engager dans la bataille des échanges commerciaux, comme les facilités douanières. Il a révélé que certains pays renonceront à leurs entrées douanières pour stimuler le libre-échange et c’est ce que fait également l’Algérie. « 90 % des produits connaitront des réductions, soit directement, soit progressivement, en fonction de chaque pays et de ses forces économiques», a-t-il assuré.

Synthèse : Ali.C

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