Environ 95 organisations de défense des droits de l’homme ont demandé la fin des affrontements au Soudan, théâtre de combats continus entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR/paramilitaires) depuis le 15 avril.
Dans un communiqué rendu public samedi, les 95 réseaux et organisations de défense des droits de l’homme “se solidarisent” avec le peuple soudanais et “condamnent” le conflit armé.
Les organisations saluent également les appels en faveur d'”un cessez-le-feu immédiat afin d’assurer la sécurité de la population civile, d’une manière qui garantisse le droit à la vie, à la dignité et aux droits de l’homme du peuple soudanais, qui limite l’ingérence extérieure, qui préserve l’unité et la stabilité du Soudan et qui réponde aux demandes pacifiques du peuple”.
Les organisations exigent à cet effet “la cessation immédiate” du conflit armé, de manière à ce que “le pays ne glisse pas vers la guerre civile”, et l'”ouverture de passages sûrs pour soigner les blessés et assurer les besoins des civils”.
Les affrontements dans la capitale soudanaise entre militaires et paramilitaires se poursuivaient dimanche malgré les espoirs antérieurs qu’un cessez-le-feu autour de la fête de l’Aïd al-Fitr puisse apporter une paix temporaire, ce qui n’a pas eu lieu.
Plusieurs pays évacuent leurs ressortissants
Plusieurs pays ont commencé à évacuer leurs ressortissants du Soudan après la reprise des combats entre l’armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), malgré l’annonce d’une trêve à l’occasion de l’Aïd al-Fitr.
Les affrontements continus au Soudan ont incité plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Chine, à annoncer qu’ils transporteraient par avion leurs ressortissants de la capitale Khartoum.
L’ambassade de Turquie à Khartoum a annoncé qu’elle évacuerait dimanche ses citoyens qui souhaitent quitter le Soudan.
Pour sa part, le gouvernement yéménite a annoncé la formation d’un comité d’urgence pour recenser ses ressortissants au Soudan, théâtre de combats depuis la mi-avril.
D’autres pays arabes, à l’instar de l’Irak, du Qatar, du Koweït, de la Palestine et du Liban ont annoncé des opérations d’évacuation de leurs ressortissants respectifs.
Les affrontements dans la capitale soudanaise entre militaires et paramilitaires se poursuivaient dimanche malgré les espoirs antérieurs qu’un cessez-le-feu autour de la fête de l’Aïd al-Fitr pourrait apporter une paix temporaire, ce qui n’a pas eu lieu.
R.I