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Saudi Aramco donne le coup d’envoi

Introduction en bourse

Saudi Aramco a donné dimanche le coup d’envoi officiel de son introduction en bourse sans dévoiler
pour l’heure le calendrier détaillé de l’opération ni la part du capital destinée à être mise sur le
marché.
L’Arabie saoudite espère lever de 20 milliards à 40 milliards de dollars (18 milliards d’euros à 36
milliards d’euros) en plaçant en bourse de Ryad 1% à 2% du capital de sa compagnie pétrolière, dit-
on de sources au fait du dossier.
Si ces chiffres se confirment, il s’agira de la plus importante IPO jamais réalisée dans le monde par la
valorisation donnée au géant de l’énergie.
L’entreprise a précisé dans un communiqué que l’introduction se ferait en deux tranches, l’une
réservée aux investisseurs institutionnels, l’autre aux particuliers.

L’officialisation de dimanche intervient moins de deux mois après des attaques contre ses sites de
ses sites d’Abkaïk et de Khouraïs, le 14 septembre, ce qui montre à quel point Ryad tient à cette
introduction en bourse.
Celle-ci s’inscrit dans un ensemble plus vaste de réformes voulues par le prince héritier Mohamed
ben Salman (“MBS”) et destinées à réduire la dépendance de l’Arabie saoudite à ses ressources
pétrolières.
Aramco prévoit de publier le prospectus de sa cotation le 9 novembre, a déclaré le directeur général,
Amin Nasser, lors d’une conférence de presse. Selon le président Yasir al-Rumayyan, qui s’est
exprimé lors de la même conférence de presse, il est encore trop tôt pour se faire une idée précise
de la valorisation de l’entreprise.
Avec une valorisation de 1.500 milliard de dollars, Aramco pèserait au moins 50% de plus que les
deux groupes les mieux cotées aujourd’hui, Microsoft et Apple, qui se situent tous deux autour d’un
milliard de dollars.
Ce chiffre de 1.500 milliards de dollars est celui que retiennent certains banquiers, experts et hauts
cadres au sein d’Aramco même si Mohamed ben Salman a fixé en 2016 un objectif de 2.000 milliards
de dollars.
Les préoccupations climatiques et l’importance nouvelle donnée aux technologies “vertes” ont
conduit des gestionnaires de fonds, en Europe et aux Etats-Unis notamment, à se détourner ces
dernières années des secteurs pétrolier et gazier.

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