Le syndicat National des Magistrats a décidé de mettre un terme à son mouvement de grève déclenché le 27 octobre dernier suite au mouvement de mutation décidé par le ministère de la justice.
Dans un communiqué, rendu publique hier, la décision est intervenue à l’issue d’une réunion à la cour suprême à laquelle ont participé les représentants des deux parties en présence du premier président de la cour suprême à titre de médiateur, et le président du syndicat national des avocats.
Le président du SNM Issaâd Mabrouk a précisé que la décision de suspension de la grève qui a duré plusieurs jours intervient “après des médiations de bonnes volontés”, ajoutant que les magistrats “ont répondu favorablement au dialogue à la lumière des circonstances que traverse le pays”.
Un accord entre les deux parties stipule que le ministère se serait engagé à ne poursuivre aucun magistrat ayant participé à la grève.
Le ministère de la tutelle examinera, au cas par cas, tous les recours et contestations relatifs au dernier mouvement dans le corps des magistrats.
Les juges qui ne sont pas concernés par le mouvement, objet de la discorde, et qui ont boycotté le travail par solidarité avec leur collègues sont invités à rejoindre, leur poste de travail, ajoute le communiqué.