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Front des forces socialistes (FFS) : «Il s’agit d’abord de sauver notre pays»

Le Front des forces socialistes (FFS) souffle le chaud et le froid quant à sa participation ou pas aux prochaines élections législatives, même si du point de vue de son premier secrétaire « qu’elle ne saurait constituer une solution à la crise. »

« Nous aurons prochainement aussi à débattre des échéances électorales que veut nous imposer le pouvoir. Nous réaffirmons qu’elle ne saurait constituer une solution à la crise et que les conditions minimales de leur tenue ne sont pas réunies », a déclaré Hakim Belahcel, membre de l’instance présidentielle du FFS, à l’ouverture des travaux de la session extraordinaire du conseil national du parti.

Une fois ces échéances convoquées, précise le même responsable, le CN « aura à en débattre et à prendre position. Mais nous le ferons, comme nous l’avons toujours fait, en toute indépendance. Personne ne pourra nous imposer ni notre calendrier ni notre décision».

Pour mieux exprimer les réticences du FFS à  s’inscrire dans l’agenda électoral du chef de l’Etat, Hakim Belahcel a relevé que dans le contexte politique, économique et social « alarmant » que connait l’Algérie, le pouvoir « s’obstine à maintenir sa démarche unilatérale, et continue de refuser toute initiative politique de sortie de crise, deux ans après le déclenchement du formidable mouvement populaire qui a vu notre peuple se mobiliser pacifiquement pour rejeter le système, exiger la fin du régime autoritaire et l’avènement d’un état de droit démocratique et social».

Le FFS s’est, également exprimé sur sa participation au dialogue politique à travers la rencontre avec le président de la république.

«Partisan du dialogue depuis toujours, la direction du FFS a répondu favorablement à cette rencontre», indique le parti dans un communiqué diffusé hier en marge d’une session extraordinaire du Conseil national du FFS.

« Nous avons conscience qu’elle susciterait au sein d’une partie de nos militants et sympathisants, une certaine réticence voire de la désapprobation. Cette réaction, dans ce contexte de défiance légitime vis-à-vis du pouvoir et de sa politique, est parfaitement compréhensible. Elle démontre aussi que la vigilance dont ont toujours fait preuve les militants du Front des Forces Socialiste, est toujours intacte et préserve notre parti de tout risque de normalisation », estime l’instance présidentielle du FFS.

«Mais, nous nous devions, comme nous l’avons toujours fait à chaque moment déterminant de l’histoire de notre pays, assumer et exercer nos responsabilités, car les enjeux dépassent, plus que jamais aujourd’hui les considérations de personne ou d’appareils », soutient le parti, qui considère qu’il « s’agit d’abord de sauver notre pays du chaos, et pour cela il est nécessaire d’interpeller, à chaque fois que nous le pouvons, le pouvoir pour le mettre face à ses responsabilités, et de proposer des solutions de sortie de crise».

Aziz.T

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