Le ministre de l’Industrie est inénarrable sur le dossier d’importation des véhicules neufs et sur bien d’autres domaines notamment ceux qui ne relèvent pas de ses oignons.
Invité samedi 13 février au forum d’un quotidien arabophone, M. Ferhat Ait Ali a déclaré : «On a inoculé aux Algériens quelques rêves destructeurs de l’économie. Avant, le rêve d’un Algérien était que son fils aille à l’école, devenir enseignant, médecin. Que son pays reste indépendant parce que l’indépendance politique sans l’indépendance économique n’a pas de sens». Strophes de langue de bois qui sentent bon l’antique !
Il conclut sans ciller que : «Posséder une voiture n’est pas le rêve de la majorité des Algériens» !!!
On se pince pour vérifier si on n’hallucine pas ! Ferhat Aït Ali versant dans l’interprétation des rêves…C’est presque Freud et Lacan, dissertant sur les mécanismes du moteur à 4 temps!
Bienvenu dans le cabinet du psychanalyste -ministre, spécialiste en connaissances de l’inconscient collectif algérien. Rêvez de tout sauf de voitures.
Cela fait plus d’un an que le ministre des tacots modernes disserte sur un projet, qu’un simple concessionnaire aurait pu régler en 2 temps, 3 mouvements. Et au final, ça finit dans la case des rêves interdits.
Questions : M. Ferhat Aït Ali se rend-il en trottinette au siège de son ministère ? La réponse caresse des yeux une belle berline noire, allemande de surcroît, qui contredit tous les soliloques inutiles de Mr le Wazir, sur le rêve « insensé » des Algériens à posséder une voiture.
Avant, le rêve de l’Algérien était que son fils aille à l’école, devenir enseignant, médecin…C’était quand cet « avant » ? Du temps du vélocipède ?
Le ministre de l’Industrie joue à un Freud vite éjecté par un Mister Hyde confondant accès universel à la voiture et réalité économique et sociale erronée.
Le voyage du ministre dans la voiture de nos rêves tourne à une sortie de route…avec dérapage incontrôlé.