Les signes de richesses extérieures visibles chez les fonctionnaires, tous secteurs confondus feront désormais l’objet d’enquêtes.
L’annonce et l’ordre de la création d’une instance chargée de la lutte contre la corruption ,ont été annoncés dimanche en conseil des ministres par le Président de la république Abdelmadjid Tebboune.
Il a notamment ordonné que la prévention contre ce fléau soit placée au rang des priorités. Et a aussi appelé à la mise en place de nouvelles conditions pour les soumissions.
Panique chez les ripoux…pourrait-on dire ! Et le profil bas mélangé aux chocottes est plus que jamais de mise.
Finie la berline allemande, garée sans vergogne au bas d’une institution névralgique de l’état.
Fini le crossover, voire le 4/4 du sous-chef d’un service paperassier, où le document pour être signé exige un bakchich rapide.
Il va falloir se dénuder pour paraître honnête…mais c’est loin d’être acquis.
Le bakchich , la tchipa, echkara, monnaies courantes pour l’obtention d’un premier job, d’un permis de quelque chose , d’une régularisation qui tarde, d’une radiation du fichier du fisc , d’un blanchiment du casier, ont tellement coulé à flots, dans certains services de l’état, que le fonctionnaire chez nous devint plus riche que l’industriel.
Cette fois-ci l’état a dit basta. Le bakchich ne ficellera plus le permis de construire, et n’irriguera plus un terrain litigieux. Comme il ne décrochera plus des soumissions via le zip ouvreur de liasses.
Finis les pseudo- intouchables qui se jouent des lois. Et les commis- indélicats roulant grand-train et créchant grande demeure.
Les signes visibles de la richesse des fonctionnaires feront l’objet d’enquêtes…Les coqs des services bakchichés, qui se dressaient sur leurs ergots dans leurs bureaux-tiroirs- caisses vont devoir faire disparaître toute trace…de leurs crimes passés.
Commis antithétiques à leurs jobs et grattes- papier tarifant les documents que les peuplades courent…Le casino du bakchich dirigé par des fonctionnaires- croupiers raconte la faillite de presque toutes nos institutions.
La pause ( de la tchipa ) ordonnée en haut-lieu sonnera-t-elle l’angélus, qui ponctuera définitivement la fin de cette gangrène, dont nous envie la mafia ? La question est presque incrédule.