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Conseil national de Jil Jadid : mise en garde contre de «potentielles perturbations sociales»

Après de longs mois de silence, le parti Jil Jadid, met en garde contre de «potentielles perturbations sociales à venir » favorisées par une « faiblesse de notre système économique, du chômage endémique, de l’inflation excessive due en bonne partie à une dépendance trop élevée aux importations, de l’absence d’une dynamique de l’investissement, d’un système financier rigide et d’une bureaucratie toujours plus entreprenante devenue l’outil par excellence pour une corruption active », a–t-il indiqué dans un communiqué diffusé hier, deux jour après la réunion de son conseil national.

La situation du pays requiert, selon cette formation présidée par Jilali Soufiane, le retour, à «un consensus politique national pour renouer les fils de la confiance, réhabiliter la politique.»

Le communiqué pointe également «le manque flagrant de communication de l’appareil judiciaire et politique, a fortiori lorsqu’il y a mort d’homme », dans la foulée du décès de l’activiste Hakim Debbazi dans la prison de Koléa.

Pour le président de Jil Jadid, met en cause par ailleurs « la faiblesse manifeste » du gouvernement qui semble, selon lui, « déconnecté de l’opinion publique et les multiples décisions contradictoires et répressives dans la gestion économique du pays… (qui) démoralisent les citoyens en général et les entreprises en particulier ».

Face à la perspective de l’afflux d’une nouvelle manne grâce aux hydrocarbures, le parti de Djilali Soufiane incite les autorités publiques à une « gestion sécurisée » des réserves financières de l’Algérie.

Jil Jadid appelle à renforcer l’amont pétrolier avec une recherche de nouveaux gisements de « manière rationalisée ». Ce qui n’empêche pas l’Algérie de donner des gages à ses clients européens par rapport au respect des contrats de livraison.

Sur le plan social, Jil Jadid estime que la poursuite d’une politique sociale par le gouvernement doit assurer la protection des franges de la population les plus exposées, considérant que le soutien de plusieurs catégories de nos concitoyens « reste inévitable ».

Abir.N

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