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Beaucoup d’Economie… et un zest politique

Recep Tayyip Erdogan aujourd’hui à Alger

Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, devrait se rendre, aujourd’hui, en Algérie dans le cadre d’une tournée en Afrique. Cependant le fort séisme qui a frappé la Turquie pourrait perturber son agenda. A l’heure où nous mettons sous presse, aucune source officielle à Alger comme à Ankara n’a confirmé ou infirmé.

La tournée d’Erdogan devrait le conduire au Maroc et au Sénégal. Il choisit de passer par Alger, et c’est un signal très fort en direction de la nouvelle équipe au pouvoir en Algérie. D’autant qu’il s’agit d’une invitation du président Tebboune lors d’une rencontre avec le chef de la diplomatie turque Mevlüt Çavuşoğlu.

Et pour l’Algérie que pour l’Algérie, cette vite revêt une importance capitale pour la relation bilatérale. Selon des sources médiatiques, «Deux dossiers importants sont inscrits à son programme: les relations bilatérales, avec à la clé la création d’un Haut conseil de coopération stratégique algéro-turc, ainsi que la crise libyenne.»

L’ambassadeur d’Algérie à Ankara a déclaré que la visite du président turque revêt un aspect essentiellement économique. Effectivement, ce dernier arrive à Alger avec une forte délégation d’hommes d’affaires et de ministres chargés des secteurs de l’économie.

Il faut savoir que la Turquie devient le premier investisseur en Algérie avec un 3.5 milliards de dollars. Des dizaines de sociétés turques activent aujourd’hui en Algérie qui vont de la construction au textile et les industries de transformation. La Turquie ambitionne d’élargir  la coopération au domaine de l’énergie.

Selon plusieurs sources diplomatiques rapportées par les différents sites d’informations, plusieurs contrats devraient être signés entre des entreprises algériennes et turques dans plusieurs secteurs d’activités.

Sur un autre chapitre, il est clair que la crise libyenne. La position de l’Algérie vis-à-vis de ce dossier intéresse la Turquie en premier chef. La Turquie est la dernière puissance à avoir pointé son net dans le bourbier libyen. « Partenaire stratégique du GNA de Fayez el-Sarraj, Ankara a maintes fois menacé d’intervenir militairement en Libye pour contrer l’offensive du maréchal Khalifa Haftar. » L’Algérie est claire dans sa position de refus de toute intervention étrangère, à forte raison militaire.

Quels seraient les arguments du président turque en face d’une intransigeance algérienne ?

L’Algérie n’a rien d’autre à proposer que le dialogue, et rien d’autre que le dialogue.

Ha.Sa

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