Le directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Michael Ryan, et le haut responsable des urgences de l’équipe de l’organisation onusienne à Ghaza, Robert Holden ont décrit la situation dans l’enclave palestinienne comme “extrêmement désespérée” en raison de l’agression sioniste en cours et ont souligné la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu dans le territoire.
Les deux responsables de l’organisation ont indiqué, dans un point de presse, lundi, au cours duquel ils ont fait un exposé complet sur les derniers développements de la situation sanitaire dans la bande de Ghaza, que la majorité des martyrs tombés dans l’agression sioniste en cours dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier, sont des enfants et des femmes et de nombreuses personnes sont encore portées disparues, et cela pourrait inclure jusqu’à 1.500 enfants palestiniens, selon l’agence de presse Wafa.
Micheal Ryan a ajouté que le système de santé à Ghaza “est soumis à de fortes pressions”, notant que la grande majorité des hôpitaux sont fermés et qu’il n’y a que sept hôpitaux sur 36 en activité dans la bande de Ghaza, et que presque tous les établissements de santé de la partie nord ont cessé de fonctionner.
Le responsable de l’OMS a ajouté aussi qu'”il existe un risque de propagation de maladies en raison de la surpopulation des abris”, soulignant que les fortes pluies tombées au cours des dernières 24 heures “ont exacerbé la situation”.
Il a souligné que “les risques sanitaires ne sont pas seulement liés aux maladies diarrhéiques et aux chutes soudaines de température, mais qu’il existe également le problème de la pneumonie chez les enfants qui sont vulnérables aux épidémies en raison de leur état nutritionnel”.
Une “tragédie” sanitaire se profile à Ghaza
Une véritable “tragédie” sanitaire se profile dans la bande de Ghaza, en raison du manque de carburant et d’eau, a averti hier le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
“S’il n’y a pas assez de carburant, nous allons assister à l’effondrement des services d’assainissement”, a déclaré un porte-parole de l’Unicef, James Elder, lors d’un point de presse à Genève, décrivant la situation comme une véritable “tragédie” ou comme une “tempête parfaite” causée par l’apparition de maladies.
“Nous manquons cruellement d’eau. Les matières fécales jonchent les zones densément peuplées. Il y a un manque inacceptable de latrines”, a-t-il ajouté.
Le porte-parole a également souligné qu’il était très difficile de pratiquer une hygiène personnelle ou même tout simplement de se laver les mains à Ghaza.
Lundi, le directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Michael Ryan, et le haut responsable des urgences de l’équipe de l’organisation onusienne à Ghaza, Robert Holden ont décrit la situation dans l’enclave palestinienne comme “extrêmement désespérée” en raison de l’agression sioniste en cours et ont souligné la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu dans le territoire.
Micheal Ryan a ajouté que le système de santé à Ghaza “est soumis à de fortes pressions”, notant que la grande majorité des hôpitaux sont fermés et qu’il n’y a que sept hôpitaux sur 36 en activité dans la bande de Ghaza, et que presque tous les établissements de santé de la partie nord ont cessé de fonctionner.
2.600 personnes toujours à l’hôpital indonésien assiégé
Quelque 2.600 Palestiniens, dont des patients, des personnes déplacées et du personnel médical, se trouvent toujours à l’hôpital indonésien assiégé par l’armée d’occupation sioniste, dans la ville de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza, ont indiqué hier les autorités locales.
Environ “400 blessés et leurs accompagnateurs se trouvent toujours à l’intérieur de l’hôpital indonésien, en plus de 200 membres du personnel médical et de 2.000 personnes déplacées”, selon le porte-parole du ministère de la Santé à Ghaza, Ashraf Al-Qudra.
Concernant les développements au complexe médical d’Al-Shifa, à l’ouest de la ville de Ghaza, Al-Qudra a déclaré qu'”il y a actuellement 259 blessés, en plus d’un certain nombre d’accompagnateurs, de personnes déplacées et de personnel médical”.
Il a ajouté qu’une délégation de l’Organisation mondiale de la santé s’est rendue à l’hôpital Al-Shifa au cours des derniers jours et une coordination est en cours pour évacuer les personnes restées à l’hôpital”.
Dans le même contexte, Al-Qudra a affirmé que tous les hôpitaux du nord de la bande de Ghaza sont hors service “et nous coordonnons nos efforts avec les Nations unies pour évacuer l’hôpital indonésien assiégé”.
R.I