Le mois de janvier tire à sa fin et l’Algérie n’a pas encore reçu la moindre dose du vaccin russe Gam-covid-vac ( Spoutnik).
En effet, le fournisseur russe Gamelya ne semble pas prêt de livrer les 500 000 doses achetées par l’Algérie, et dont 50 000 ont été payées dans le cadre d’un contrat signé entre l’Institut Pasteur Algérie et le groupe Gamelya pour une enveloppe de 1,5 milliard de dinars… comme pré-paiement d’une couverture financière qui approcherait les 20 milliards de dinars.
Quelles explications donner à ce retard, qui ajoute à la confusion, faute d’explications plausibles ?
Les spécialistes estiment que les commandes ont été faites assez tard et que la stratégie, mise en place par les autorités sanitaires, s’est avérée inefficace.
Ce retard complique la tâche à un gouvernement, instruit par le président de la République en décembre 2020, pour enclencher la campagne de vaccination dans le courant du mois de janvier 2021. Sommes-nous dans l’impasse quant à l’éventualité de ne pas avoir le vaccin anti-Covid en temps voulu ? On pourrait le penser, vu que l’opportunité d’acquérir d’autres vaccins auprès d’autres labos, risque de s’avérer infructueuse à cause de la demande mondiale grandissante sur le vaccin, devenu, une alternative à la prévention anti-Covid.
Que faire ? Se tourner vers d’autres fournisseurs ? Charbons ardents et réalité lucide du constat : nous sommes loin du compte.
Car même les pays qui se sont pris à l’avance peinent à avoir leurs commandes à temps à cause de l’encombrement mondial des labos. L’entreprise vaccinale promise en janvier 2021, et qui apparemment ne peut être effective, met-elle à nu un amateurisme de premier ordre de nos institutions sanitaires ?
Éclaire-t-elle d’un jour nouveau un système de santé d’un désordre de souk ?
Préfère-t-on avoir raison avec l’amateurisme et tort avec la réalité…qui décrédibilise ?
Le recours au Mektoub plane sur l’échec cuisant de la commande d’un vaccin qui vire au mirage…sur seringue.
