Dans un message posté sur ses réseaux sociaux, le député des Algériens de France et membre de la commission des affaires étrangères de l’APN Abdelouahab Yagoubi a annoncé qu’un certain nombre de députés s’apprêtent à présenter une motion de censure contre le gouvernement du premier ministre Aïmene Benabderrahmane. La source n’a donné aucun détail sur les noms des initiateurs ni leur (s) appartenance (s) politique.
Dans un message, Yagoubi explique que cette mesure sera présentée contre le gouvernement à l’occasion de la présentation de la déclaration de la politique générale prévue ce lundi 3 octobre, date de reprise des travaux en séance plénière de l’assemblée populaire nationale (APN).
Rappelant que la motion de censure, selon la constitution, signifie retirer la confiance au Gouvernement «en activant l’article 161, qui donne le droit de présenter une pétition pour contrôler le travail du gouvernement, dans le cas où un groupe de députés estiment qu’il n’a pas rempli ses fonctions », Abdelouahab Yagoubi a estimé que l’Exécutif « a échoué ».
« Une évaluation objective montre que ce gouvernement doit partir car il a échoué et n’a pas été en mesure de répondre aux aspirations du peuple et aux grands défis auxquels notre pays est confronté», a-t-il écrit.
Pour ce député, la déclaration de la politique générale du Gouvernement ce lundi à l’Assemblée populaire nationale n’est pas un bilan de ses engagements, » mais plutôt un ensemble de promesses et d’intentions qui ne sont pas à la hauteur du travail sérieux attendu d’une bonne gouvernance que les Algériens attendent pour le redressement du pays. »
« La réalité vécue par les Algériens n’a pas besoin d’être clarifiée. Les citoyens en général, et en particulier les plus vulnérables, souffrent encore des mêmes conditions de vie difficiles, du faible pouvoir d’achat face à des prix de plus en plus élevés, notamment les produits de base qui disparaissent fréquemment du marché », a-t-il affirmé.
Avant de déplorer « la médiocrité des services publics qui persiste dans les administrations et les structures de santé au milieu de divers types de blocages quotidiens, de procédures bureaucratiques et de retards pour aborder les problèmes », a conclu Abdelouahab Yagoubi.
R.N.