Deux semaines après ses déclarations irresponsables sur l’Algérie, la Maurétanie et Le Sahara occidental, Le marocain Ahmed Raïssouni, a présenté dimanche sa démission de la présidence de l’Union internationale des oulémas musulmans (UIOM).
Dans une déclaration à l’APS, Abderezzak Guessoum, président de l’Association des oulémas musulmans algériens (AOMA), a précisé que les membres du secrétariat général de l’Union internationale des oulémas musulmans qu’il a contactés “lui ont confirmé que la démission a été présentée et acceptée conformément aux statuts de l’Union, qui prévoient, en cas de démission, la tenue, quelques mois après celle-ci, d’une Assemblée générale extraordinaire pour l’élection d’un nouveau président”.
Le départ de Raïssouni de la tête de l’UIOM fait suite à la levée de boucliers soulevée par ses propos irresponsables sur l’Algérie, mais aussi la Mauritanie et le Sahara occidental.
Dans un entretien à un média marocain, le prédicateur zélé a appelé à «marcher» sur Tindouf tout en s’attaquant à la Mauritanie et au Sahara occidental qualifiés de « fabrication coloniale ».
L’Union mondiale des oulémas musulmans n’a pas condamné les propos de son président. Son secrétaire général a affirmé que ces propos ne représentaient pas l’avis de l’organisation.
En Algérie, la sortie d’Ahmed Raïssouni a fait réagir des partis politiques, le Haut conseil islamique (HCI) et l’association des Ouléma musulmans algériens.
Cette dernière a décidé de geler son adhésion au sein de cette organisation tant que Raïssouni en est le président.
« Nous reprendrons cette activité qu’une fois des excuses claires, nettes et précises sont prononcées par le concerné (Raïssouni) ou sa démission pure et simple de cette responsabilité », a déclaré le président de l’AOMA, Abderrazak Guessoum, le 21 août à la chaîne 3 de la Radio nationale.
Il n’y aura pas eu d’excuses, mais le prédicateur marocain a préféré jeter l’éponge…préférant l’allégeance au makhzen.
Abir.N