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Pas d’élections sans de vraies garanties

30e vendredi du mouvement populaire contre le régime.

Alger, au matin de ce 30e vendredi du mouvement populaire contre le régime, les forces de sécurité étaient particulièrement à l’affût. Des témoignages relayés  par les réseaux sociaux ont parlé de plusieurs interpellations, surtout, aux niveaux des stations de  bus.

Au centre ville, les policiers tentaient d’empêcher le moindre rassemblement, obligeant les manifestants à se déplacer sans cesse. Cela représente la même scène se répétant toutes les matinées des vendredis successifs depuis des mois. Effectivement, il ya toujours le vendredi de la matinée  et le vendredi de l’après prière. La matinée est réservée aux débats, aux attroupements et aux arrangeurs. L’attitude des forces de police est, plutôt, est généralement plus dure que celle affichée quand la foule commence à remplir les grandes artères.

Hier, les Didouche Mourad, et Hassiba se sont remplies avec une rapidité surprenante : quelques minutes après fin de la prière hebdomadaire. Une foule intense s’est lancée de la basse Kasbah et de Bab El Oued vers le centre d’Alger.

Les slogans se sont concentrés, c’est le cas depuis quelques semaines, sur le refus des élections présidentielles sous la supervision du même homme qui a fabriqué la victoire de Boutefliak en 2014, Nour Edine Bedoui en l’occurrence.

Les manifestants n’ont pas, non plus, épargné le commandement de l’Armée, critiquant le choix d’imposer des présidentielles sous la férule de Bensaleh et Bedoui.

Autre slogan qui revient intensément, celui revendiquant la libération des détenus d’opinion, à l’image de Karim Tabou et le commandant Lakhdar Bourougaa. Leur libération constitue un gage sérieux de la par du pouvoir.

Faut –il rappeler que le 30e vendredi du Hirak intervient après une semaine marquée par l’accélération des préparatifs des élections présidentielles, dont la convocation du corps électoral est attendue pour aujourd’hui, sur une “suggestion” de Gaid Salah. Beaucoup d’activistes, de citoyens «hirakistes » attendent, avec sincérité un geste d’apaisement. « Sans des décisions d’apaisement comment voulez-vous que le peuple accorde du crédit à ce qu’ils nous avancent,» déclare un manifestant.

Hamma.Sa

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