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Ghaza : le bilan de l’agression sioniste approche les 30 000 morts

A deux semaines du début du ramadan, régulièrement cité comme une date butoir, et alors que le bilan de l’agression approche 30 000 morts à Gaza, les conditions de cette trêve restaient floues mardi, à l’issue d’une rencontre à Paris entre Américains, Qataris, Egyptiens et Israéliens et à la suite de négociations indirectes entre représentants du Hamas et Israéliens en Egypte et au Qatar ces derniers jours.

« Nous avions dit que le ramadan serait un point de discorde, de confrontation, et que nous allions pousser pour qu’il y ait une pause avant le début du ramadan », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères qatari, Majed Al-Ansari, lors d’une conférence de presse à Doha, en précisant avoir l’« espoir, sans être nécessairement optimiste, de pouvoir annoncer quelque chose aujourd’hui ou demain ». « Nous visons tous cet objectif, mais la situation reste changeante sur le terrain », a-t-il ajouté.

Le président américain, Joe Biden, avait affirmé la veille qu’un accord portant sur un cessez-le-feu et une libération d’otages pourrait être trouvé avant le début du ramadan, qui doit commencer autour du lundi 11 mars.

Les discussions portent sur une trêve de six semaines, durant laquelle un otage – parmi des femmes, mineurs et personnes âgées malades – serait échangé chaque jour contre dix Palestiniens détenus par Israël, selon une source proche du Hamas.

Le chef du Hamas, Ismaël Haniyeh, a affirmé que son organisation faisait preuve de “souplesse” dans les négociations en cours pour une trêve avec Israël, mais qu’elle était, dans le même temps, prête à continuer le combat.

Malgré les espoirs d’une trêve, l’inquiétude restait vive hier pour plus de 2 millions de Palestiniens de la bande de Gaza. Le pessimisme reste de mise devant un premier ministre sioniste qui ne juge que par les bombes.

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi hier à 29.954 martyrs et 70.325 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. Selon la même source, l’armée de l’occupation sioniste a commis 8 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 76 martyrs et 110 blessés.

Un précédent bilan a fait état de 29.878 martyrs et 70.215 blessés. Le ministère palestinien de la Santé a également indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

L’ONU s’est alarmée mardi d’une “famine généralisée presque inévitable” dans la bande de Gaza, particulièrement dans le nord du territoire palestinien assiégé par Israël et où, sans accès humanitaire et avec un système agricole dévasté, elle est “imminente”.

“Si rien ne change, une famine est imminente dans le nord de Gaza”, a déclaré devant le Conseil de sécurité de l’ONU Carl Skau, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM).

Aucun convoi n’a pu se rendre dans le nord de Gaza depuis le 23 janvier, selon l’ONU, qui dénonce les entraves des autorités israéliennes. Et le nord du territoire palestinien n’est pas la seule zone à risque après bientôt cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas.

“Si rien n’est fait, nous craignons qu’une famine généralisée à Gaza soit presque inévitable”, a renchéri Ramesh Rajasingham, au nom du chef du bureau humanitaire de l’ONU (Ocha), Martin Griffiths.

“Nous sommes fin février, avec au moins 576 000 personnes à Gaza – un quart de la population – à un pas de la famine”, et pratiquement la totalité des 2,2 millions d’habitants “dépendant d’une aide humanitaire terriblement inadéquate pour survivre”, a-t-il ajouté. “Aussi sinistre que soit le tableau aujourd’hui, il peut encore se détériorer”.

« Si rien ne change, une famine est imminente dans le nord de Gaza », a alerté mardi Carl Skau, directeur exécutif adjoint du Programme alimentaire mondial, devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Aucun convoi humanitaire n’a pu se rendre dans le nord de la bande de Gaza depuis le 23 janvier. De son côté, l’OCHA, le bureau humanitaire de l’ONU, a mis en garde plus largement contre une « famine généralisée quasi inévitable » sur l’ensemble du territoire palestinien.

Synthèse : Abir N

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