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Excédé par les provocations répétées du Maroc : Alger montre les crocs

Jamais depuis 1975, les relations entre l’Algérie et le Maroc n’ont connu une tension aussi forte que celle des dernières semaines.

Ce climat délétère a même conduit Alger à déclarer sa volonté de revoir ses relations avec Rabat qui n’a cessé de multiplier les provocations à son égard et même s’ingérer dans ses affaires internes.
Le point culminant de cet harcèlement a eu lieu lorsque le royaume a exprimé clairement son soutien au mouvement séparatiste de Ferhat Mhenni. Cette organisation a été récemment classée par l’Etat algérien sur la liste des groupes terroristes. Elle est également accusée par le Haut conseil de sécurité d’être un instrument aux mains des services de Mohamed VI pour déstabiliser le pays et attenter à son unité.
Ainsi, selon des affirmations officielles, le Maroc est le commanditaire des incendies, exécutés par le Mak et Rachad, qui ont ravagé des milliers d’hectares forestiers dans le nord algérien.

A travers le Mak sécessionniste et Rachad, la centrale islamiste, la monarchie alaouite a, selon les plus hautes instances du pays, ordonné de mettre le feu en Algérie pour y créer des troubles. Elle a agi, d’après les mêmes sources, avec l’aide d’Israël, son nouvel allié, comme dans l’affaire Pegasus.
Le ton monte donc crescendo en fonction de l’évolution de la situation du Maghreb dont l’atmosphère s’est considérablement détériorée depuis novembre 2020 quand l’armée marocaine a violé le cessez-le-feu avec le Front Polisario en attaquant le passage de Guerguarat.
L’audace affichée ces derniers mois par le Trône peut-être expliquée par la normalisation de ses relations avec Tel-Aviv, ratifiée par le Palais royal en contrepartie de la reconnaissance, verbale et sans fondement juridique, de sa souveraineté sur le Sahara Occidental, exprimée par l’ancien président américain Donald Trump avant sa défaite.
La fuite en avant du Maroc trouve, cependant, son véritable motif dans la conjoncture économique et sociale désastreuse qu’il traverse. La crainte d’une explosion imminente et d’ampleur pousse le Makhzen à multiplier les diversions pour calmer la colère grandissante de sa population dont les conditions de vie se sont dramatiquement dégradées.

Mourad Fergad

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