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Elections générales en Espagne : vers le retour de l’équilibre dans les relations avec l’Algérie

Le leader du Parti populaire espagnol, Alberto Núñez Feijóo, que les pronostics donnent comme vainqueur aux élections générales du 13 juillet prochain, a tracé la nature des futures relations de l’Espagne avec l’Algérie et le Maroc un sujet central de sa campagne Electorale.

Le moins que l’on puisse dire est qu’il est complètement à l’Opposé de l’actuel premier ministre. Lors de son passage à la chaîne Telecinco a mis en avant l’importance d’un retour à une «relation équilibrée» avec l’Algérie. Cela concerne également le peuple sahraoui et les Nations unies.

En évoquant un retour à la position espagnole d’avant le revirement opéré par Sanchez, cela signifie le rétablissement de la neutralité historique de l’Espagne sur la question du Sahara occidental.

Núñez Feijóo est revenu, en outre, sur l’opacité qui a entouré le changement de position sur le Sahara occidental décidé par Pédro Sánchez l’année dernière. En Espagne, l’existence même de la lettre qui a servi à exprimer la nouvelle position espagnole sur cette question est remise en cause.

« Nous avons besoin de connaître le pacte de Sánchez avec le Maroc et rétablir, en premier, la transparence des accords et ensuite avoir l’aval du congrès et du sénat », détaille le leader de la droite qui dit en substance que la position espagnole sur le Sahara occidental sera mise sur la table du parlement s’il venait à être promu chef du gouvernement.

Toutefois, Núñez Feijóo a affirmé qu’un tel changement de position de l’Espagne ne sera pas acté sans la consultation du parlement.

En abordant les relations avec le Maroc, le leader du PP a affirmé sa « priorité » d’avoir une relation « excellente avec un pays voisin, allié et ami ».

Núñez Feijóo a tenu à nuancer les contours de sa vision sur la relation entre l’Espagne et le Maroc. «Le premier message que j’enverrai au Maroc, c’est que nous sommes un parti d’État fiable. À partir de là, les sujets relatifs à l’État seront discutés au niveau des Cortes Generales (Parlement espagnol, ndlr) », explique-t-il.

Pour le leader du Parti populaire, les relations de l’Espagne avec le Maroc ne peuvent pas être basées sur la relation personnelle d’un chef du gouvernement avec le Roi du Maroc. Il évoque la nécessité d’avoir un cheminement clair.

Abir. N.

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